Alors que de nouvelles destinations sont en passe de faire leur apparition dans
le calendrier de la F1, la France reste toujours sans nouvelle quant à l'organisation de son Grand Prix. Et le grand manitou de la F1 Bernie Ecclestone ne cache pas sa volonté de faire
revenir l'évènement dans l'Hexagone. Encore faut-il qu'il y ait des négociations !
La Corée du Sud en 2010, l'Inde en 2011, les États-Unis en 2012 et peut être la Russie bientôt... La France est un peu perdue parmi toutes ces nouvelles destinations et voudrait récupérer son
Grand Prix national, perdu depuis 2008, mais le gouvernement ne semble pas voir ça du même angle que les fans...
« Nous sommes en train de travailler sur la Russie. » révèle le directeur de la FOM, Bernie Ecclestone (Formula One Management). « L'Afrique est un territoire à considérer
aussi, mais elle est pour le moment focalisée sur la Coupe du Monde. Je voudrais aussi voir la France revenir dans le calendrier. Nous avons un contrat avec la Fédération française ; et dès
qu'elle trouve un circuit, nous arrivons ! » assure-t-il.
Le Britannique regrette cependant que le soutien du gouvernement ne soit pas plus marqué et que le premier ministre François Fillon soit esseulé dans les négociations :
« Le problème, c'est qu'il manque avant tout une volonté politique. Beaucoup de gens on promis monts et merveilles au premier ministre mais l'un après l'autre ils l'ont
laissé tomber. Il a soutenu tous ces projets (Disneyland, Magny-Cours 2...) puis s'est retrouvé tout seul.
Aujourd'hui, je ne suis plus en contact avec qui que ce soit. Le projet du Grand Prix de France est au point mort. Mais la porte reste grande ouverte. » D'autant plus que Mr. Ecclestone possède un circuit dans le sud de la France, sur les hauteurs de Toulon, mais le souci est que le gouvernement doit là aussi s'investir un minimum.