Alors que l’exportation des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) est interdit en Europe par la convention de Bâle, l’Agence fédérale de l’environnement (UBA) vient de présenter une étude s’appuyant sur des statistiques douanières. Selon l’UBA, 155.000 tonnes de DEEE (dont 1/3 de matériel informatique) sont exportées chaque année vers l’Asie et l’Afrique.
Espérons que ce triste constat, qui est valable pour la France et l’ensemble des pays européens, amène les autorités européennes a mieux encadré ce commerce illégal, mais aussi à dimensionner en conséquence les filières de reconditionnement et de valorisation des DEEE.
Au delà de plus de moyens pour la filière DEEE, il faudrait inciter financièrement les consommateurs à acheter des équipements d’occasion reconditionnés, ce qui diminuerait d’autant le coût de recyclage tout en créant des emplois et en réduisant l’empreinte globale des TIC. Mais cette démarche remet trop en cause, pour l’instant, le modèle économique dominant : un produit est neuf ou c’est un déchet.
L’étude (en allemand) : http://www.umweltbundesamt.de/uba-info-medien/mysql_medien.php?anfrage=K…