Chaque notion de vitesse change la physique du temps, et non l'inverse !
1 Les nouvelles arcanes du
sprint
Pour introduire ce sujet, passons tout de suite à la pratique avec cet extrait, d'un article consacré au succès d'Usain Bolt, le sprinter encore appelé: "La fusée Jamaïcaine
Usain Bolt révolutionne ici la mécanique du sprint.
De l'article:
""" Les 5 clés du succès d'Usain Bolt", venant du quotidien "Le Figaro" du Samedi 22 août 2009 :
1. Le mental
2. La musculature
3. La technique
4. La foulée
4. Le pied
LA FOULEE
"Bolt révolutionne la biomécanique du sprint. Il y a quelques années, on imaginait pas un athlète de près de 2 mètres capable d'imprimer une vitesse gestuelle aussi importante dans sa mise en action. Quand on est grand, il est généralement difficile de se mouvoir au départ. Lui possède les mêmes capacités qu'un athlète de 1,75 mètre.
La vitesse est une formule mathématique toute simple: c'est l'amplitude (la longueur de la foulée) par la fréquence (le nombre d'appuis par seconde). Quand on augmente la longueur de la foulée en gardant la même fréquence, comme lui, on augmente donc sa vitesse.
Les foulées de Bolt font 2,70 mètres (contre 2,40 maximun pour ses adversaires). Résultat, au lieu de faire 46 foulées sur 100 mètres, il n'en fait que 41... """
Pour ceux qui veulent donc remettre en question les notions habituelles de "vitesse" , il faut passer par les notions de fréquence...vibratoire.
En effet, l'article consacré à usain bolt rappelle que l'on peut transformer la formulation et donc les formules mathématiques, à partir du moment où l'on change de référentiel.
Habituellement, nous avons la formule V = Esp / Temps
Dans le cas de l'étude sur Usain Bolt, nous voyons que sa vitesse linéaire est transformée en...vitesse vibratoire.
Quand le référentiel change: l'axe d'observation se recentre sur non plus entièrement sur l'espace parcouru par l'athlète, par unité de temps, mais sur le nombre de "ponctuations vibratoires" que constituent chaque "frappe" du pied de l'athlète sur le sol, par unité de temps, ponctuations remultipliées par l'espace à l'intérieur de chaque foulée..
La vitesse devient une autre formulation: V = q. Esp (f) / Temps
c'est-à-dire la quantité de "portions d'espace foulées" par unité de temps.
Qu'est-ce que cela change? Beaucoup de choses, nous le verrons. Ainsi, si par exemple, en admettant que la vitesse de Bolt et de ses concurrents est en moyenne de 100 mètres/ 10 sec, pour l'entraîneur, l'indicateur de vitesse de chaque athlète sera plus lisible, pour une même vitesse, en nombre de foulées par seconde.
Bolt : 41 foulées / 10 sec
concur. : 46 foulées / 10 sec
Ci-dessus: Bolt semble en suspension dans le temps
Quel enseignement à tirer ? Bolt produit donc moins de "pas de course" par unité de temps que ses concurrents...
Gagne-t-il seulement parce qu'il a "allongé" ses pas au niveau de l'espace entre chaque "moment" où il a posé le pied ....Oui, c'est ce que les apparences semblent montrer "au final", mais la réalité est plus profonde.
Nous allons revenir à Bolt en introduisant les notions de "présence" et de "vortex de foulée" après les exemples suivants...
2 L'avionique et le cinéma: rupture entre référentiel temporel et référentiel perceptuel
Est-il un internaute quelqu'il soit, physicien ou pas, qui puisse répondre à cette question: Au cinéma: pourquoi faut-il ralentir le film d'une maquette d'avion plongeant dans un bassin où l'eau est un peu agitée, pour faire croire à un spectateur que cette maquette est un grand avion plongeant dans la mer ?
Pour répondre à cette question, il vaut mieux s'intéresser d'abord à ce qui suit : Kompakter !
3 Kompakter ! ou la rupture de référentiel galiléen, et l'abandon de la conservation de la masse newtonienne au profit de sa répartition dans un cylindre
En cette belle matinée du samedi 03 07 2010 une émission allemande a eu lieu entre 6 et 8 heures sur les "trampolines". Cette émission se
nomme par exemple "Ingrid in action" mais j'ai oublié le nom de la présentatrice. Si elle s'appelle Clara, alors l'émission était "Clara in action".
Dans cette émission, l'on montre à cette présentatrice-essayeuse de trampolines une curieuse loi que des sportifs ont utilisés, illustrée par le dessin suivant
Comme on peut le voir ci-dessus, on aligne au sommet d'une planche inclinée deux cylindres de même poids, mais dont l'un est plus volumineux, parce qu'il est creux. L'autre, disent les sportifs, est "kompakter", plus petit et donc plus "compact".
Au temps T (0) , ils n'ont pas encore laché les cylindres. Puis ils les lachent, et immédiatement, le petit cylindre, de même poids que le plus grand, arrive en bas BEAUCOUP PLUS VITE !
Or cela semble contredire les expériences et surtout les théories de Galilée sur la loi de la chute des corps, qui dit que tous les objets de tous les poids, tombent à la même vitesse, s'ils partent en même temps de la même hauteur !
Mais cela ne contredit pas la loi de la conservation de l'énergie, c'est-à-dire du moment cinétique....
Donc, si les corps chutent, relativement freinés (cette notion de freinage est importante, elle n'apparaît pas chez Galilée) par une pente identique, leur masse égale répartie différement autour d'un axe de rotation (oui, Bolt en a un également !) voit leur valeur spatio-temporelle altérée !
Absolument phénoménal de conséquence: l'espace-temps d'un BOLIDE en rotation est altéré localement s'il répartit
sa masse vis-à-vis du centre de l'axe de rotation : l'espace s'allonge et le temps rétrécit, pour une même énergie.
Note: un humain qui "sprinte" effectue 2 demi-rotations par cycle de marche; on appelle ce cycle de marche: vortex de foulée, qui se caractérise dans notre espace de perception par le retour du pied à son point de détente; l'axe de rotation de l'humain est assez " haut "sur le corps; il est situé 3 doigts sous le nombril.
Mais nous reviendrons plus loin sur la particularité des vortices en cycle de marche
Kompakter ! ..disent les sportifs allemands !
Cela signifie qu'une danseuse qui effectue un rapprochement de ses jambes pour tourner plus vite, allonge "son" espace, et comprime "son" temps !
4 Ancien vélo et rupture énergétique pour un même moment cinétique
Voici un vélo ancien: imaginons que chaque roue est séparée du cadre et que nous les poussons, chacune, avec un bâton, comme faisaient les enfants autrefois....
Selon la loi de conservation de l'énergie, en admettant que les frottements sur la route et sur l'axe sont inexistants, et que ces 2 roues différentes sont de même poids, il faudra la même quantité d'énergie pour les faire avancer...
Faux! l'expérience prouve que les grandes roues et les véhicules à grandes roues sont plus difficiles à faire avancer qu'avec des petites roues !
Voilà pourquoi, encore aujourd'hui, l'on fabrique des landaux pour les mères de famille, de préférence avec de petites roues...
Mais dans ce cas, comment Usain Bolt arrive-t-il à courir plus vite en utilisant
une foulée PLUS GRANDE ...
Une première chose à savoir, c'est qu'un véhicule, ou un être humain, est en interaction avec l'intentionnalité de son mouvement, et que l'objet ou le corps n'avance pas seulement sur son axe statique ou ses axes statiques (les roues démultiplient l'axe statique), mais qu'il effectue un vortex de foulée tout le long de son axe dynamique. Il établit un "présent", un pont, une liaison de temps, entre l'endroit de où il part, et l'endroit où il se destine.
5 Gagner, c'est mentaliser son parcours, c'est "se souvenir du Présent"
Passons à un dernier "aspect" essentiel, propre aux êtres humains quand ils contrôlent l'ensemble d'une "course", soit simplement avec leur corps, comme Usain Bolt, soit avec une extension corporelle: un véhicule intégré.
Prenons immédiatement un exemple très connu: le coureur de formule 1, Michaël Schumacher.
Michaël Schumacher est un bon, un excellent pilote.
Pourtant, d'autres pilotes, comme Alain Prost, conduisent aussi bien que lui. Ils accélèrent aussi bien que lui.
Ils ont des véhicules aussi bons les uns que les autres.
Pourtant, sa voiture va plus "vite", et Schumacher gagne, parce qu'il "mentalise" son parcours: ce pilote "se souvient" ...du présent.
Admettons que nous ayons l'impression d'avancer tous ensemble sur un même fil d'espace-temps; cette croyance est compréhensible.
Mentaliser revient à créer un pli ou plissement dans l'espace-temps (replier l'espace, comme dans le film "Dune") de manière à ce que ce "pli", devienne une boucle, un raccourci emprunté subrepticement pour confondre le point d'arrivée avec le point de départ.
Mentaliser son parcours, c'est se souvenir du présent, c'est précisément surélever ce présent au-delà du mur des résistances, au-delà du mur de Joukovski.
Mentaliser, c'est inverser le processus normal de l'intentionnalité, puisqu'il s'agit de partir du résultat à obtenir ( le futur ) pour arriver au résultat obtenu (
le passé ).
Responsabilité: Jean-Louis Tiberghien
A suivre , article en construction