Lost in the sky with zombies and a lot of other craps
Attention derrière vous cest horrible
Bob est membre de l’équipe de pilotage d’un gros vaisseau spatial censé coloniser une planète à l’autre bout de la galaxie pour permettre de soulager la terre de la surpopulation. Les colons sont donc plongés dans un coma artificiel pour leur éviter de mourir en route (je crois que le voyage dure la bagatelle de 300 ans). Les équipes de pilotages sont relevées tous les deux ans. Bob commence donc sa relève, mais il est seul à se réveiller et à vue de nez, c’est la merde. La merde est en fait constituée d’un ensemble d’événements problématiques survenus alors que Bob piquait un petit roupillon. Sa première tache est donc une sorte de check-up complet de la situation :
- Il y a des zombies à bords, dotés d’une force bien supérieure à celle des humains, ils se nourrissent principalement d’Hommes.
- Une partie des colons a disparu, ainsi que les anciens membres de l’équipe de pilotages.
- Les étoiles ont disparu, ça peut paraître un peu con, mais comme il n’y pas de GPS dans l’espace, ils utilisaient les étoiles pour se guider.
- Le moteur nucléaire du vaisseau va bientôt s’éteindre.
- Bob ne s’est pas rasé depuis 5 ans, du coup il y a une petite barbichette.
Partant de cet horrible constat, Bob s’attèle à la tâche la plus urgente, le rasage. Il choisit donc un petit gel de couleur verdâtre pour s’enduire le visage. Il saisit ensuite son super rasoir laser et se rase tout le visage en quelques secondes. Et oui dans le futur, on ne fera vraiment qu’un seul passage ! Ensuite, il daigne aller redémarrer le réacteur qui éventuellement, redémarrera et reprendra la route comme prévu. (sous réserve de réapparition des étoiles dans des limites de stock disponibles)
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Que dire, que penser. Pandorum est en fait le nom d’une maladie qui surviens chez les membres d’équipages de vaisseau spatial sur les vols longs très long-courriers. Apparemment, ils se prennent un peu pour dieux et se mettent à faire des barbecues humains sur le pont supérieur juste pour rappeler un peu l’ambiance du pays. Ce qui est de toute façon rigoureusement condamné par la convention de Genève toujours en vigueur dans ce coin de la galaxie.
Pandorum est un film un peu brouillon dans le sens où il ne s’inscrit pas dans un genre en particulier. Il y a des zombies dans une arche de Noé spatial dont le réacteur est arrêté et pilotée par des Hommes qui prennent leur cul pour une trompette. Fatalement, on ne sait pas trop sur quel pied danser. Au début, on se croirait dans un Alien, ensuite on a le droit à une ambiance à la Sunshine ou bien à la Moon et pour finir un poil de 2001 Odyssées de l’espace (et surement bien d’autres que j’oublie).
Au-delà du simple bouillon de culture, il y a quelques incohérences ou bien des zones scénaristiques volontairement écartées qui suscitent bien des interrogations pour le spectateur. Or le spectateur d’un tel film n’a surement pas envie de se taper des énigmes à la Ozon en regardant un film comme Pandorum, il me semble tout à fait de circonstance de sortir mon gros marqueur rouge et d’écrire en lettre capitale : Hors Sujet.
Pour rester un peu sérieux, Pandorum est un film moyen qui joue sur plusieurs tableaux, ce qui est au final n’est pas si désagréable à condition d’accepter les incohérences dont il est parsemé.