Après de très belles lectures, riches en conseils éclairés, faites ici et là par quelques grands noms de l'édition à propos de mon roman amazonien, je remets sur le métier et - chirurgie à coeur ouvert - redispatche complètement le texte pour une composition nouvelle. C'est vrai que le récit présentait une succession un peu folle de 14 chapitres où il ne se passait pratiquement rien (14 chapitres de sensations de jungles, on finissait par avoir envie de se gratter partout). Donc je retends tout ça sur un mode plus nerveux, plus narratif. Cela donne effectivement plus de relief aux propos, et ça vient aisément. Impression d'exhumer une pyramide maya et de n'en apercevoir que le haut du dernier degré... Mais quel pied : j'ai expédié mon Dylan (avec mon billet pour le concert bordelais fin juin), je relis mon vieux Kerouac (cette nouvelle version de Sur la route est un chef-d'oeuvre que je ne pensais pas goûter avec autant de joie) et me revoilà plongé au coeur de l'Amazonie (avec les cris pleins d'entrain des péruches sauvages à ma fenêtre). Que demander de plus ?