![Rupert Murdoch est un T-Rex de papier Rupert Murdoch est un T-Rex de papier](http://media.paperblog.fr/i/327/3278751/rupert-murdoch-rex-papier-L-1.jpeg)
Les nouveautés du site sont disponibles en avant-première et gratuitement pendant un mois avant que le cadenas ne soit posé, définitivement (ou pas ?).
Une perte estimée à 90 % du lectorat
Conséquence du passage au tout-payant : une étude du groupe News International (filiale de News Corporation, donc appartenant à Murdoch) estime que l'instauration d'un péage à l'entrée ferait perdre au journal... 90 % de son lectorat (sur 21 millions de visiteurs uniques mensuels) !
Il en coûtera ainsi 1 livre par jour ou 2 livres par semaine pour accéder aux contenus des deux journaux (et à des nouveaux trucs comme Times+... faut bien justifier le prix). A noter que cet accès sera gratuit pour les abonnés papier. En même temps, l'empire médiatique de Rupert Murdoch est sûrement le seul groupe au monde à avoir les reins assez solides pour se lancer dans une entreprise aussi risquée...
Car pas sûr que les annonceurs voient cette évolution (régression ?) d'un bon oeil. De plus, rien ne dit qu'une fois l'effet de curiosité passé, les lecteurs ne se lassent et ne repartent vers une information gratuite (le Guardian, la BBC... sont toujours accessibles librement). Tout ça semble présager d'une victoire à la Pyrrhus face à Google, l'ennemi juré (bin oui, si le contenu sont protégés, ils ne seront plus indexés)...
Bas les masques !
Pour être précis, Murdoch est un dinosaure carnivore : il bouffe à grandes dents la concurrence et le paysage médiatique anglo-saxon, mais il attaque aussi la liberté d'expression : en ces temps de proposition de loi douteuse chez nous, le site sera conçu de manière à ce qu'il soit nécessaire de s'inscrire avec sa vraie identité pour
Je vois mal comment ce dernier point va pouvoir être mis en oeuvre : en fournissant son adresse IP peut-être ? Bref, le magnat de la presse (du siècle dernier) va sûrement se casser la gueule, et ce sera tant mieux (enfin espérons, car si l'idée marche, la concurrence risque de suivre...).