Lendemain de veille culturel, je lis avec intérêt les détails sur la consommation culturelle des « habitants« , on y apprend que Montréal est loin dans le peloton des villes canadiennes « culturées ».
Dans la même veine, Gilbert Rozon et Isabelle Hudon, viennent de fonder un regroupement des festivals sauf Spectra, un consortium qui fera la promotion des festivals d’ici (sauf ceux de Spectra) à travers le monde, pour positionner la diversité des festivals, sauf Spectra, (On comprend que je comprends pas pourquoi Spectra est pas là).
Isabelle Hudon y est en tout cas, elle qui est animée d’une véritable passion pour la promotion de la culture, ce qui me fait penser à une autre Isabelle, Isabelle Ménard.
Isabelle Ménard animait hier la dernière portion de la 9ème saison des Auteurs du Dimanche. Elle anime avec brio, mais aussi coordonne bénévolement un collectif de 38 auteurs volontaires qui eux aussi, ont une véritable passion pour la culture, la petite, l’artisane, celle de proximité, loin de l’industrielle, qui fait l’éloge du minuscule et de l’instantané.
Montréal est riche de ces deux types de culture. L’industrielle, qui crée des grands évènements, et la mini, celle qui rode la relève, celle qui explore des micro-mouvements (ex-ipod battle et autres ligues d’impro expérimentales), celle qui fourmille d’idées brutes.
Hier encore, grâce à Isabelle Ménard, 70 personnes entassées comme des sardines dans le bar du Verre Bouteille, ont participé au spectacle de 7 auteurs qui ont relevé le défi du public et composé un spectacle unique sur le thème « photomaton », un spectacle intime, véritable antithèse de la culture de masse.
Parce que ça en prend une pour apprécier l’autre.
C’est elle, la Isabelle Ménard.