Nicolas Sarkozy et ses procédés sont d'une vulgarité et d'une inélégance peu commune. Il mène les affaires de la France comme un petit boutiquier uniquement soucieux de s'en mettre plein les fouilles - se servir au lieu de servir - et d'en faire profiter ses amis multimillionnaires du COUAC/40. Le vulgum pecus n'ayant droit qu'à son mépris et de se faire pouilleder pire qu'au milieu d'un bois. Il injurie et engueule plus vite que son ombre. Ses sorties à l'étranger se passent rarement sans scandale. A vrai dire, il est un scandale permanent.
Mais pour les aboyeurs de l'UM/Posture qui s'apprête à nous faire les poches au nom de la rigueur qui ne dit pas son nom et à mettre à bas tout l'édifice de la protection sociale, notamment en rayant d'un trait de plume rageur la retraite à 60 ans - Nicolas Sarkozy n'a pas hésité à critiquer cet important héritage de François Mitterrand... mais ont-ils vraiment travaillé de leur vie ? Je lis ce matin sur le NouvelObs qu'Eric Woerth envisage une solution "à la carte" pour les carrières longues : autrement dit, ceux qui ont commencé en apprentissage à 14 ou 16 ans se feront baiser une fois de plus ! - il est interdit de se moquer du Chef de l'Etat alors que lui-même ne se prive pas : n'est-il pas allé jusqu'à dire qu'il lui faudrait être le DRH du PS ?
Pour les "ressources" on peut lui faire confiance : il fonctionne sur le mode "Prend l'oseille et tire-toi" - encore que je me réjouirais qu'il se tirât ! En général, c'est plutôt une balle dans le pied tel un gribouille qui fonce avant de réfléchir. Quant à "humaines", on chercherait en vain une misérable dose d'humanité chez pareil être qui n'aime que lui-même comme l'a fort bien démontré le psychanalyste Serge Hefez.
Quand il exprime de la compassion - curieusement, il n'en est jamais avare, lui qui doit être d'un radinisme à toute épreuve : il parvient toujours à vivre à l'œil, soit aux frais de la Princesse, décidément trop bonne fille ! soit à ceux d'amis du COUAC/40 qui en attendent à l'évidence un renvoi d'ascenseur. Question renvois, les miens sont plutôt gastriques : beark ! beark ! beark ! - vous pouvez être absolument certains qu'elle n'est que de pure façade. Posture et UM/Posture.
Or donc, se tenait samedi 29 mai 2010 la convention nationale sur un "nouveau modèle de développement" aux Docks de Paris à La Plaine-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) dont Martine Aubry a conclu les travaux par une allocution. Elle n'a pu résister à la tentation de brocarder Nicolas Sarkozy. Je la comprends d'autant plus que j'y suis particulièrement encline avec une joie féroce même si les propos que je tiens sur ce blog n'ont fort heureusement pas le même écho. Je ne tiens nullement à trop de publicité sur ma petite personne.
C'est dire combien je suis farouchement opposée à la proposition de loi du sénateur Jean-Louis Masson qui viserait à ce que les blogueur(euse)s donnent leur nom, adresse e-mail et postale... Nulle envie d'être fliquée ni dérangée par des personnes malveillantes (lesquelles ne risqueraient d'ailleurs rien !). No passaran !
Petite ironie de l'histoire, j'apprends sur le Nouvel Obs que Jean-Louis Masson est loin d'être blanc-bleu en amtière d'anonymat et qu'il a été pris deux fois par la patrouille ! Quand le sénateur cachait son identité... En 1983, lors de l'élection municipale de Metz, il s'est dit victime de tracts diffamatoires : qui venaient de lui-même ! Pour discréditer son adversaire Jean-Marie Rausch. La manoeuvre ayant été découverte, il a dû retirer sa liste.
En décembre 1997, élu député, il est destitué par le Conseil constitutionnel et condamné à un an d'inégibilité pour avoir financé en sous-main la campagne électorale d'un de ses adversaires - Gabriel Crippa - dans le seul but de faire barrage à son adversaire Nathalie Griesbeck, soutenue par Jean-Marie Rausch.
Toujours se méfier des grands donneurs de leçons. A peu près aussi crédibles qu'une mère maquerelle qui tenterait de donner des leçons de vertus à ses filles ou leur faire réciter le rosaire dans le salon d'un claque, en attendant les clients !
D'après ce que je lis sur plusieurs articles, la démonstration de Martine Aubry tiendrait en quatre points. Elle répond à Nicolas Sarkozy sujet de sa critique de la retraite à 60 ans de François Mitterrand et parle à juste titre d'INCONSTANCE : dans le programme du candidat Sarkozy figurait la promesse de n'y point toucher, réitérée au demeurant en 2008 et s'il revient sur cette promesse c'est en invoquant la crise - laquelle a bon dos - et pour ne pas aggraver les déficits publics qu'il a lui-même fortement contribué à creuser par ses lamentables politiques à la petite semaine.
INELEGANCE de cette attaque contre un ancien président (notons que Jacques Chirac n'a pas non plus été épargné). Mais est-ce surprenant d'un individu qui ne saurait jamais reconnaître ses torts, attribue la responsa-bilité de ses nombreux échecs à n'importe qui sauf lui-même ? Et sa DOSE de VULGARITE. Tu es bien trop bonne, Titine : une simple dose ? C'est toute la personnalité de Nicolas Sarkozy qui suint la vulgarité du petit parvenu m'as-tu-vu et Bling-bling. Autant à l'extérieur qu'à l'intérieur.
INEFFICACITE... Nicolas Sarkozy s'agite beaucoup, brasse l'air comme autant de moulins à vent auxquels s'attaquait Don Quichotte - François Fillon en Sancho "Pense pas" ? - et s'auto congratule en permanence sur ses prétendus succès et performances. Mais tout ce qu'il touche se barre en couilles. Depuis bientôt 3 ans la France va de mal en pis, la plupart des Français étant au trente-sixième dessous.
Enfin, injure suprême elle a eu le culot de le comparer à Bernie la Fripouille, alias Robert Madoff, auteur d'une magistrale escroquerie sur fond de pyramide de Pozzi.
Notez bien qu'elle n'a nullement prétendu que Nicolas Sarkozy était un escroc mais seulement qu'en se posant en grand donneur de leçons sur le chapitre de la rigueur budgétaire, il ne pouvait nullement être plus crédible que Madoff qui s'aviserait de vouloir donner des leçons de comptabilité : le fait est que le bilan de Nicolas Sarkozy en matière de finances publiques et de déficits budgétaires est des plus catastrophiques.
J'en profite pour tordre le coup une fois de plus à la sarkonnerie habituellement ressortie, à savoir que les socialistes creuseraient les déficits. J'en veux pour preuve une chronique d'Eric Le Boucher - pourtant peu favorable à la gauche ! - parue naguère dans Le Monde où il démontrait, graphique à l'appui que pendant les 5 années Jospin, le déficit n'avait jamais été aussi peu important depuis plus de 17 ans. Environ 1,5 % du PIB alors que les critères européens exigent 3 % maximum. Le déficit n'a cessé ensuite de croître depuis 2002 (Chirac) pour atteindre des sommets avec Sarkozy : il a augmenté de 400 % depuis 2007 !
L'UMP tape à bras raccourcis sur Martine Aubry. Et même François Hollande qui regrette qu'elle ait cédé " à la facilité" en utilisant les mêmes méthodes que son adversaire. Bof ! Perso, je m'en réjouis plutôt. Pourtant François Hollande fait d'habitude preuve de plus d'humour comme lorsqu'il disait, quand beaucoup pré-tendaient que Nicolas Sarkozy avait perdu la main - si ma mémoire est exacte, c'est au moment de l'épisode Prince Jean qui voulait accéder à la présidence de l'Epad - qu'il "perdait pied"
Je constate que Ségolène Royal n'abonde pas du tout dans le même sens, bien au contraire ! Invitée hier après-midi dans l'émission de Nicolas Demorand sur France 5, elle a pris sans ambages la défense de Martine Aubry : "J'ai envie de vous dire très simplement et très directement que Nicolas Sarkozy l'a bien cherché [...] et je crois que Martine Aubry a eu raison d'une certaine façon de stopper l'escalade de la violence verbale du pouvoir en place". L'on ne saurait être plus clair. Je me réjouis de voir que les deux anciennes rivales semblent avoir définitivement enterré la hache de guerre. Et se rencontreraient régulièrement à Paris d'après ce que me disait hier Clio en me relatant l'émission. Je ne l'avais pas suivie. J'étais fatiguée et m'étais allongée en lisant des articles de Marianne sur lesquels je n'avais pas encore eu le temps de m'attarder.
C'est sûrement un tournant très important pour le Parti Socialiste car Ségolène Royal serait prête à s'effacer tout en prônant un triumvirat avec Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn pour aborder sereinement l'élection présidentielle de 2012. Ce qui me semble de très bon augure et ne peut que me réjouir. Je rigole toutefois en imaginant la mine déconfite que doivent faire Manuel Valls et Vincent Peillon... C'était bien la peine, n'est-il pas ? de l'écarter "d'Espoir à gauche" non sans l'avoir proprement injuriée en parlant à son propos de "psychiatrie lourde"... Un tel bienfait n'est jamais perdu.
C'est une fois de plus Frédéric Lefebvre "kissycolle" ... Mais j'ai lu sans m'y attarder que Nicolas Sarkozy ne pouvait plus le supporter ! Je pense que ce n'est pas nouveau et que Frédéric Lefebvre ressemble à ces corniauds qui agacent leur maître par des démonstrations d'affection intempestives et reçoivent force coups de pied. J'avais le souvenir d'une Fable de La Fontaine. Elle met en scène un âne - cela tombe bien ! - imitant un petit chien et vaut son pesant de cacahuètes.
"Jamais un lourdaud, quoi qu'il fasse
Ne saurait passer pour galant (...)
Et ne pas ressembler à l'âne de la fable
Qui pour se rendre plus aimable
Et plus cher à son maître, alla le caresser
"Comment ? disait-il en son âme
Ce chien, parce qu'il est mignon,
Vivra de pair à son compagnon
Avec Monsieur, avec Madame ;
Et j'aurais des coups de bâtons ?
Que fait-il ? Il donne la patte ; Puis aussitôt il est baisé :
S'il en faut faire autant afin que l'on me flatte,
Cela n'est pas bien malaisé.."
Dans cette admirable pensée,
Voyant son maître en joie, il s'en vient lourdement,
lève une corne (*) toute usée,
La lui porte au menton fort amoureusement,
Non s'en accompagner,
Pour le plus grand ornement,
De son chant gracieux cette action hardie... "Ho ! ho ! quelle caresse ! et quelle mélodie !
dit le maître aussitôt. Hola, Martin-bâton !"
Martin-bâton accourt : l'âne change de ton.
Ainsi finit la comédie".
(*) La corne du sabot.
Jean-Pierre Raffarin a lui aussi sorti l'artillerie lourde lis-je dans Le Figaro - l'on y est sans nul doute fort aise de pouvoir tacler Aubry comme le fait Hollande ! L'ex-premier ministre, jamais avare de stupidités ne demande rien moins que des excuses - et puis quoi encore ? - et prétend que Martine Aubry aurait commis une "faute majeure" - au moins un pécher mortel ! - et que la comparaison avec Madoff mériterait un "blâme démocratique"... Curieuse expression ! Mais pour ce qui est du respect de la démocratie nous sommes tellement habitués par Nicolas Sarkozy à ce qu'il foulât aux pieds tous les grands principes démocratiques, les règles et les principes les plus élémentaires du droit, les institutions de la République comme l'ensemble des contre-pouvoirs nécessaires que cela ne saurait qu'être des plus risibles. Bref : une "raffarinade" de plus...
Quant à Frédéric Lefebvre, sa démonstration est égale à ce qu'il nous sert d'habitude : "Il est regrettable que Mme Aubry s'abaisse à injurier le président de la République en le comparant notamment à un escroc. Les Français jugeront où est la vulgarité (...) On pouvait se réjouir de voir le PS choisir enfin le débat d'idées, dans une convention qui se disait constructive. Mais, patatras, cela se termine en acte de destruction et d'insulte (...) Les Français attendent plus que jamais des hommes et des femmes politiques qu'ils apportent des solutions plutôt que des invectives".
L'attaque d'Yves Jégo est de la même eau : "Des invectives aussi basses que méprisables (...) Par ses propos, Mme Aubry montre son vrai visage : celui de la haine et du sectarisme violent".
J'ai suffisamment démontré comment j'entendais cette amusante pochade qui au demeurant n'a rien de vulgaire et s'il se trouve que cela va dans le sens souligné par Martine Aubry, je le pensais bien avant de lire sa défense. Je crois faire en général suffisamment preuve de mon indépendance d'esprit - y compris contre ma propre famille politique quand quelque chose me déplait - pour que l'on me fît point procès en suivisme et langue de bois.
Je ne vois pas en quoi cela altèrerait le débat d'idées. Bien qu'invitée comme tous les militants socialistes et évidemment fort intéressée par ces travaux, je ne suis pas allée à cette convention pour une raison bien simple : trop fatiguée. Le Parti Socialiste me semble - enfin ! - sur la bonne voie. Celle de la reconstruction et de l'élaboration d'un véritable projet politique qui servira de base programmatique pour la reconquête. Objectif 2012. L'unité n'est peut-être que de façade pour certains sommés de ravaler leur ego. Mais ils seront bien obligés de s'y plier : vox dei, vox populi.
J'espère que le moment venu personne ne nous rejouera le coup de 2007 : traîner les pieds, mettre des embûches, chausse-trappes. Nous en payons le bien trop lourd tribut aujourd'hui !
Frédéric Lefebvre est UM/Payable : en trois ans, Nicolas Sarkozy n'a jamais apporté aux problèmes les plus graves que des solutions plus merdiques et inadaptées les unes que les autres sans pour autant cesser de lancer des invectives et ineptes et graves injures tous azimuts. Même contre des dirigeants étrangers !
Quant à Yves Jégo, qui lui aussi parle d'invectives - aussi basses que méprisables : il ne doit pas prêter attention au discours habituel de Sarko ! Il ne semble pas remarquer que la haine et le sectarisme violent sont du côté de l'UMP en général et de Nicolas Sarkozy (ou François Fillon qui ne vaut guère mieux) en particulier. Tout ce que l'UM/Posture entreprend est marqué par la haine des salauds de pauvres en même temps que la plus grande des violences s'exerce quand il s'agit d'imposer des mesures anti-sociales. Bien curieuse conception du dialogue social : c'est à prendre ou à laisser. Rien n'est négociable.
Ce matin, je lis sur le Figaro que François Fillon et quelques autres de l'UMP en remettent une sacrée couche. ah ! Ces belles polémiques qui les ressoudent... Le Premier ministre ne craint nullement le ridicule en défendant Sarkozy face à la "brutalité" d'Aubry mais je n'aurais garde d'oublier que le pauvre "petit Nicolas" n'est pas fini... Toujours en culottes courtes dans la cour de l'école sur le plan psychologique. Besoin d'un plus grand qui vienne dire à l'agresseur supposé "tare ta gueule à la récré"
Il ose parler d'"attaques brutales et dérisoires" qui abaissent le débat politique. En privilégiant les formules injurieuses plutôt que les analyses de fond, le Parti socialiste ne s'honore pas". Surtout venant après toutes les "boules puantes" qu'ils ont lâchées comme autant de pets et d'étrons de campagne avant les élections régionales ! Revoir le Parti socialiste en état de marche les met aux abois.
Au sujet de la haine, la photo de Nicolas Sarkozy et François Fillon qui illustre l'article du Figaro est sacrément "parlante"... Je n'y vois que deux êtres dont le visage est crispé par l'agressivité. On y chercherait en vain le moindre soupçon d'amour du prochain ! Concentré de violence qui corrobore leur conception du combat politique où tous les coups sont permis. Surtout les procédés les plus répugnants.
Le gros Xavier Bertrand y va également de son couplet indigné. "jugeant que la maire de Lille était disqualifiée pour exercer de réelles responsabilités", il ose affirmer que "Les propos de Martine Aubry sont honteux et scandaleux, on n'a jamais vu un responsable politique, responsable du premier parti d'opposition, proférer de telles injures publiques". Il doit mettre des boules Quies pour ne pas saisir les horreurs proférées par Nicolas Sarkozy !
Quant à Nadine Morano, très certainement amnésique quant à ses propres turpitudes : aller porter la contradiction à Ségolène Royal lors d'une réunion publique en se cachant sous un capuchon ! Ou la dernière en date, lors de la campagne des régionales : alerter la police lors d'une kermesse parce que des personnes fumaient dans un bar ! L'esprit civique aussi développé doit être salué à son juste mérite... qui considère que Martine Aubry " devrait démissionner (...) Dans une démocratie, un parti politique qui ne respecte pas le président de la République n'est pas un parti respectable".
Qu'elle s'occupe de ses fesses et de son propre parti. Quant au respect envers le président de la République, encore faudrait-il qu'il soit respectable ! Je ne crains pas d'affirmer que je n'éprouve aucun respect d'aucune sorte pour Nicolas Sarkozy. Uniquement le plus grand des mépris. De toute façon, il a fait dégringoler la conception de la politique, la fonction présidentielle et l'image de la France si bas que je vois difficilement comment il en serait autrement. Je ne dois pas être la seule.
Ils ont une conception du débat politique qui me laisse pantoise. Entre fermez votre gueule ou "cause toujours, ça m'intéresse". Les socialistes eussent été bien stupides de se laisser avoir par les appels au dialogue s'agissant de la réforme des retraites : c'était pour mieux les enc... afin de pouvoir claironner à l'attention de l'opinion publique que rien ne sépare les positions de la gauche de celles de l'UMP.
Je ne crois pas être sectaire. Je suis la première à applaudir quand des solutions consensuelles peuvent être trouvées dans le sens de l'intérêt général ou du plus grand nombre. Cela est déjà arrivé dans le passé. Mais je ne sais si vous l'aurez remarqué : aucune disposition n'est allée dans ce sens depuis juin 2007. Rien que du passage en force, des mesures favorisant les plus aisés, le mépris le plus total pour les problèmes de la majorité des Français. Bien au contraire, tout étant fait pour appauvrir davantage les plus faibles.
Nicolas Sarkozy n'a aucun sens politique et n'est guidé par aucune pensée cohérente. C'est un marin d'eau douce qui s'est aventuré en pleine mer sur une coquille de noix et fait par son inefficacité furieusement penser au calamiteux commandant la Méduse. Il est aujourd'hui sur le radeau. Il y a belle heurette qu'il a perdu le cap - et le nord ! Il est aussi déboussolé que l'affirme Martine Aubry. Il ne sait procéder que par des "coups", lesquels s'avèrent plus calamiteux les uns que les autres.
Je rigolais déjà bien en lisant que les grands "stratèges" de l'Elysée envisageaient une candidature Borloo en 2012 pour rallier les suffrages d'une partie de l'électorat écologiste. Comme si Jean-Louis Borloo pouvait être considéré comme compétent en la matière ! La réponse vient de tomber : il ne récolterait que 3 % des suffrages...
La lutte contre les effets du krach boursier en dépit des discours moralisateurs sur le capitalisme et les grands effets de manche dignes de Tartarin n'a été que l'occasion de renflouer les banques, victimes de leurs propres turpitudes. Rebelote avec la crise de l'euro. Les banques sont assises sur un paquet de dettes bien supérieures au PIB et qui ne valent pas tripette quand le système s'effondre sur lui-même sous l'effet d'une implosion.
A cet égard, Nicolas Sarkozy peut bien se poser en "sauveur de l'euro" avec la création d'un fond européen de soutien. La réalité est tout à fait différente. Angela Merkel ne lui aurait pas pardonné de lui avoir en quelque sorte "tordu les bras" uniquement dans le but non avoué mais bien réel de sauver les banques françaises de la déconfiture. Les 111 milliards d'euros que promettrait de mettre au pot Nicolas Sarkozy - 90 milliards à l'origine - ne sont rien d'autre qu'un renflouement déguisé des banques françaises.
Après plusieurs centaines de milliards en 2009. Qui seront empruntés sur le marché financier : aggravation supplémentaire des déficits qui mettra davantage la France dans le collimateur des funestes agences de notation. François Baroin, nouveau ministre du Budget vient d'admettre lui-même que le classement AAA sera difficile à défendre ! Ces milliards eussent été certainement mieux employés à aider les plus démunis - sans oublier les classes moyennes - à passer ce cap difficile. L'économie ne s'en porterait que mieux.
Le "Harry Poter" de l'UMP a de toute évidence oublié sa baguette magique au vestiaire. Il eût mieux fait de ne jamais mettre le pied sur cette "nef des fous"... Mais il a voulu être ministre. Jusqu'alors, rien de ce que faisait Nicolas Sarkozy ne trouvait grâce à ses yeux. Il est devenu un béni-oui-oui de première bourre, disant amen à tout ! De surcroît, Nicolas Sarkozy l'a bien piégé en le nommant au Budget : comme dégât collatéral, sa compagne, la comédienne Michèle Laroque, exilée fiscale aux Etats-Unis ! fut obligée de rapatrier ses comptes et pépètes en France. Mais ça l'affichait drôlement mal pour la conjointe du ministre du Budget !
Le député René Dosière a bien raison de demander des éclaircissemets à Bercy sur le statut fiscal d'un grand nombre de ceux qui ne payent pas d'impôts en France mais y vivent une bonne partie de l'année, profitant des avantages et infrastructures financées par les con...tribuables.
La dégradation de la note de la France était hautement prévisible dès le début de la crise en Grèce. Les banques françaises ont dû d'ailleurs spéculer comme des malades sur les CDO de la dette française. Le patriotisme économique n'est pas leur fort, sauf quand il s'agit de bénéficier des largesses de l'Etat : "Providence" à leur seul égard. Les pauvres pouvant se brosser, souffrir, casquer et morfler grave. De même que l'économie "réelle". Nicolas Sarkozy est un gribouille qui a conduit la France - Grand corps malade, mais moins que la tête ! - à la faillite.
D'où la petite vengeance d'Angela Merkel : interdire aux banques allemandes les "positions nues" sur les "ventes à découvert" - entendre sans acquérir le titre de créance correspondant - de titres spéculatifs du genre des DCO... Voilà pour l'unilatéralité de cette décision qui défrisa tant Christine Lagarde. Et sans nul doute aussi les banques françaises qui continuent de spéculer à tout va avec "notre" argent ! Tant va la cruche à l'eau qu'elle se casse. Je ne verserais aucune larme quand elles seront emportées par une prévisible vague de fond - "quand" ? étant la seule inconnue de cette équation - et j'espère que cette fois, on les laissera crever : "on achève bien les chevaux" !
Quant à la haine, je me contenterais de rappeler Osée 8-7 à Yves Jégo : "Qui sème le vent récolte la tempête". Rien de nouveau sous le soleil.