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J-11 : Episode XIII : Putain, il y avait la place

Publié le 31 mai 2010 par Foothese

 J-11 : Episode XIII : Putain, il y avait la place

Comme chaque semaine retrouvez notre spécial coupe du monde. Aujourd’hui nous sommes à 21 jours de la coupe du monde. En attendant, Foothese vous propose de revenir chaque semaine sur les plus grands matchs de notre compétition favorite. Episode XIII : France-Italie 2006.

9 juillet 2006. On connaissait la date puisque Raymond monstre d’optimiste et de culot au regard de notre 1er tour, a martelé la date de cette finale de la coupe du monde. Les Bleus sont favoris : l’Italie vient de ruiner les espoirs allemand en demi-finale mais notre parcours commence à effrayer la planète foot : l’Espagne, le Brésil et le Portugal sont tombés et Barthez n’a pris qu’un petit but sur pénalty sur ces 3 matchs.

Domenech ne fait pas dans la surprise et aligne son 4-5-1 avec Zidane à la mène derrière Henry. Le petit nouveau Ribéry est là aussi. Derrière lui, c’est très costaud avec un duo de récupérateurs Maké-Vieira proprement énorme contre le Brésil et le Portugal. En face, l’Italie n’a que Luca Toni pour nous faire chier. Mais derrière, Cannavaro, Zambrotta et Buffon font la compétition de leurs vies. Tout le mond pense à un match fermé et …tout le monde se trompe.

Panenka pour la gloire

7ème minute et pénalty obtenu par Malouda au contact de Materazzi. C’est franchement léger et on se dit que l’arbitre abuse de siffler pour si peu. Zidane vient d’en marquer un contre le Portugal, il fait face à Buffon qui le connaît par coeur. On sait qu’il va tirer à droite. Mais Zidane improvise et tente la Panenka. Ca rentre avec de la chance et la barre. ZZ dira plus tard qu’il « avait voulu marquer l’histoire ». 1-0 avec notre défense de fer, c’est tout bon. Mais l’Italie va faire 30 minutes de très bon niveau, ses plus belles du tournoi.

Oui, la France recule mais surtout, l’Italie appuie. Luca Toni livre un duel énorme avec Gallas et Thuram et gêne comme jamais les deux gaillards. Il prend les ballons, dévie, oriente, obtient des fautes. Il n’y a pas des tonnes d’occasions pour l’Italie mais Pirlo met du rythme, Camoranesi fait ce qu’il faut, les transalpins réagissent très bien. Et ca paie. 19ème minute, Materazzi bat Thuram de la tête et catapulte le ballon pour égaliser. Logique.

Au retour des vestiaires, les italiens sont morts, ils n’avancent plus, on se dit que ca va passer pour la France même si Vieira se blesse à la cuisse et que Raymond opte pour du poste pour poste avec Alou Diarra. Plus grand chose à signaler et c’est frustrant parce que si Henry avait eu la gentillesse de rester dans l’axe il y aurait eu des situations. L’Italie joue clairement le chrono et termine le match avec 2 tirs cadrés, incroyable d’être champion du monde avec cette statistique. Prolongation.

Zidane n’a pas fait perdre son équipe

La France est toujours mieux, il y a un peu d’espaces. Ribéry s’infiltre, fixe mais ne cadre pas de très peu une frappe sur laquelle Buffon est battu. Zidane écarte vers Sagnol, centre parfait du latéral français, Zidane claque une tête mais Buffon sort le ballon.  Si Zidane touche mieux le ballon, on est champion du monde. Zidane craque deux minutes plus tard. Coup de tête vers Materazzi, carton rouge grâce à l’écran TV au bord du terrain. Mais rouge logique. La France n’a pas perdu à cause de ce geste mais ZZ y a perdu un peu de son aura.

Pénalty. Barthez ne va rien toucher. Il part du mauvais côté à chaque fois, comme Buffon qui a la chance de voir la frappe de Trézéguet prendre la barre. L’Italie est championne du monde pour la 1ère fois depuis 24 ans, son 4ème titre. Notre génération en or a raté sa dernière chance. Putain, il y avait la place.

La semaine prochaine : Dernier épisode : France-Angleterre, quart de finale 2010.

George Lucas


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