C’était un des slogans de la manif d’hier, manif qui réagissait au défilé intégriste organisé dans des quartiers passablement plus périphériques. Beaucoup de manifestants, tous âges, toutes convictions confondues, pas seulement des anars en noir qui veulent en découdre, loin de là. Un défilé long, très long, que j’ai quitté sur la place de la Victoire après trois heures de marche. Les dispositifs policiers mis en place étaient surdimensionnés et surtout désagréables, jusqu’à l’hélico qui surveillait la foule et les barrières anti-émeute sur les camions. On était bien loin des manifs interprofessionnels planplans, où, si les keufs ne font pas leurs grilles de sudoku pendant le turbin, c’est uniquement parce-qu’ils n’en n’ont pas le droit. Retour sur événement en moins de deux minutes :
—> A cliquer :
- L’article de Libé-Bordeaux qui relate l’événement.
- Un bon article d’Aqui sur le même sujet, qui fait notamment allusion à la présence à Bordeaux de Caroline Fourest. Je ne cite volontairement pas Sud-Ouest, pour l’instant totalement à côté de la plaque sur ce point.
—> Rectificatif (30 mai, 17 h 15) : si ce matin relativement tôt, lorsque j’ai parcouru le site de Sud-Ouest, il n’y était question que de la manif des intégristes, la contre-manif étant traitée par dessus la jambe, ce n’est plus le cas actuellement. Le quotidien a mis en ligne un article honnête relatant cette contre-manif, mais sans rien apporter de neuf par rapport aux autres sources.