Gamera l'héroïque

genre: fantastique
année: 2006
durée: 1h35

l'histoire: Gamera se sacrifie pour sauver la vie d'un jeune garçon attaqué par des Gyaos. Trente ans plus tard, le fils de ce garçon découvre un oeuf, qui se révèle être le nouveau Gamera. Mais un monstre menaçant fait son apparition.

la critique de Eelsoliver:

C'est évident: beaucoup d'entre vous connaissent King Kong et Godzilla. En revanche, le nom de Gamera est moins évocateur.
Pourtant, la tortue géante fera l'objet de plusieurs films. Le dernier en date reste donc Gamera l'héroïque, réalisé par Ryuta Tazaki en 2006.

Difficile de le comparer aux oeuvres précédentes piusque je ne connais pas les autres films de la franchise. Toutefois, je dois avouer que Gamera l'héroïque ne m'a inspiré qu'un ennui poli.
Si la tortue de service reste sympathique grâce à un design kitsch et une bouille attachante qui rappelle forcément l'univers des mangas, le film reste malgré tout un nanar.

Le film se concentre sur une famille nippone. Un petit garçon en mal de mère est incompris de son papa. Il trouve alors cette affection manquante auprès d'une étrange tortue.
L'animal grandit un peu plus tous les jours et finit par atteindre une taille démesurée. Le film joue alors sur une histoire d'amitié peu passionnante entre le moutard et le monstre géant.

Inutile alors de préciser que l'on baille souvent, et ce, jusqu'à l'arrivée d'une autre créature, une sorte de dragon qui ravage une ville entière.
Gamera intervient. Le monstre est en vérité le bébé du précédent Gamera (celui de 1973 apparemment...) mais ne possède pas ses pouvoirs: il ne vole pas et ne crache pas de feu.

Le voilà donc en difficulté face à un dragon prêt à détruire le monde. Mais c'est le petit garçon qui possède la clé de pouvoirs cachés au plus profond de Gamera.
Vous avez baillé durant la petite histoire racontée ci-dessus ? Rassurez-vous, c'est normal ! Gamera l'héroïque reste un film fantastique très dispensable, la faute à un scénario qui se concentre exclusivement sur une famille asiatique en décomposition.
Dommage...

Note: 06/20
Note nanardesque: 13/20