L'autre jour, je regardais.
Mes fils. Mes parents.
Je me disais que je participais d'une société qui ne respecte pas les jeunes et qui ne respecte plus ses vieux. Je n'étais pas très à l'aise avec cette idée.
Je pensais à des conversations menées ou entendues ça et là. J'avais cette étrange impression que faute d'aller vers l'horizon, on n'était plus bons qu'à tordre le coût. Comme on presse un citron. Tout étonnés. Si peu de jus. Tant de pépins. Je n'étais pas très à l'aise avec cette idée.
L'autre jour, je repensais.
A mes études. Qui me firent aller vers ce que l'on appelait AES (administration économique et sociale) et dont je me tirai en quatrième vitesse pour mettre le cap sur la communication. Nous n'avions que des équations à résoudre, je n'en voyais pas le bout. Echec et maths. Il me souvenait ce passage de la seconde à la première. L'étonnement d'un de mes profs. Pour qui j'étais un raté de première puisque je n'irais pas du côté de la scientifique. A qui je répondai que le problème ne se posait pas puisque je n'en avais pas l'intention. Je voulais passer un bac éco. A l'économie.
L'idée que l'argent est le nerf de la guerre m'a toujours agacé. Crème glacée qui sent la vaseline.
Ce matin, mon fils et moi étions assis, dehors, prenant le frais et avec quelques rayons de soleil. Il voulait jouer aux trois voeux. Son côté aladin. Pour son premier voeu, il a souhaité que tout le monde sur la planète puisse avoir de l'eau et de la nourriture. J'étais à l'aise avec cette idée.