Cette fois-ci, il fait beau et chaud contrairement à vendredi...
Real Estate (Pitchfork Stage)
Première fois que je me rends à la Pitchfork Stage, une sorte de parcours d'acrobranches reconverti et c'est pour voir Real Estate, groupe d'indie rock originaire du New Jersey.Ils ont pas mal de reverb dans le son, mais j'ai un peu l'impression d'entendre la même chanson tout le temps... même sur les nombreux nouveaux morceaux.Seule Beach Comber (la seule que je saurais reconnaitre) était vraiment bien, mais ils l'ont jouée en dernier.
Atlas Sound (Pitchfork Stage)
1 an après l'avoir vu avec Deerhunter, je retrouve ici Bradford Cox en solo, qui a toujours une maigreur inquiétante.Avec Atlas Sound, il est seul sur scène, muni de sa guitare acoustique et d'un harmonica. Attention, ça veut pas dire que le set est épuré car Bradford utilise une quantité phénoménale d'effets qui transforme sa guitare en véritable synthé.J'ai été bien bluffé par toutes les sonorités qu'il est capable de sortir, ainsi que sa maitrise des boucles comme tout artiste solo.Spotted : Les Chris de Grizzly Bear assistant au set de Bradford, pas loin derrière moi.
Florence + The Machine (San Miguel Stage)
Comme il n'y avait pas grand chose à voir d'intéressant sur cette plage horaire (The Slits c'est non au fait), direction la Grande Scène pour voir 2 3 chansons du set de Florence, qui a toujours son décor un peu fantastique, sa robe blanche ainsi que ses musiciens (Harpe et tout)Elle a toujours ce fort potentiel vocal mais la setlist ressemblait fortement à celle de Paris à la Cigale.
Grizzly Bear (Ray Ban Stage)
J'ai pas fait de Ray Ban Stage lors du festival, donc c'est la première fois que je vais à cette scène qui ressemble à un théâtre antique. Il faut dire que la San Miguel est vraiment bof ce samedi (Dr. Dog, Florence, The Charlatans et Pet Shop Boys).Revoir Grizzly Bear et les chansons de Yellow House/Veckatimest fût un réel plaisir, réentendre les harmonies vocales d'Ed, Daniel et des Chris impressionnent toujours. Il y a un morceau que je n'ai pas souvenir avoir vu en live, où Ed joue de l'autoharp (ou alors j'ai plus la mémoire que je pensais avoir).Cette fois-ci, le décor de la Ray Ban Stage était imposé je crois, mais les lumières rendaient vraiment bien.Bref très beau, propre et chanter Knife, Two Weeks ou While You Wait For The Others avec les espagnols, ça change un peu.C'est après cette dernière que je commence à me replier de la scène, avec On A Neck, On A Spit dans le dos et évidemment, impossible de se retenir de danser.
Built To Spill (ATP Stage)
Ce repli forcé, c'était pour être bien placé pour voir Built To Spill, une des raisons pour laquelle je suis venu à Barcelone. Après un déception en terme de setlist la semaine dernière, j'attendais au moins 1 voir 2 chansons de Keep It Like A Secret.Cette fois-ci, la bande à Doug a encore varié la setlist : You Were Right (!), Going Against Your Mind, qui était vraiment phénoménale, la meilleure que j'ai vu du groupe en live.Puis vers 23H50, le groupe entame une chanson molle sans interet (si ce n'est les paroles), je me dis putain il nous refait le même coup qu'à Paris donc je recule un peu, car l'ATP c'est assez la loose pour sortir... et c'est là que j'entends les premiers riffs de Carry The Zero, LA chanson parfaite du groupe, qui a préféré joué cette chanson que Conventionnal Wisdom : EXCITATION TOTALE!Bien sûr, les fans du groupe se sont mis à coeur joie sur la dernière partie de la chanson, une fin totalement épique.Bref, pas déçu du voyage quoi.
Sunny Day Real Estate (Ray Ban Stage)
Au pas de course, je retourne à la Ray Ban Stage pour voir la première date européenne de la reformation de Sunny Day Real Estate, groupe auteur d'un des meilleurs albums des nineties : Diary.Je rappelle que c'est également le groupe où Dave Grohl est venu voler le bassiste Nate Mendel, signant un arrêt de mort prématuré du groupe vers les années 2000.C'est d'ailleurs comme ça qu'à commencer le concert "Hi, We're Sunny Day Real Estate, back from the dead"Etonnement, ils ont pas trop joués de Diary, très tôt le public a eu droit à In Circles ou encore Seven, où j'étais totalement en transe (j'espère que je suis pas trop passé sur l'écran géant en tout cas). Il faut dire que les rythmiques prêtent au mouvements chaotiques et que le chant te pousse à gueuler très fort, à chercher au plus profond de toi (oui, c'est bien du "real emo")Nate Mendel doit être dans mon top 5 bassiste à présent, je ne l'ai jamais vu et j'adore définitivement son style de jeu au médiator ainsi que sa dégaine.Gros coup de massue quand le groupe quitte la scène, après seulement 1 heure de show, les mecs à côté de moi était comme moi : sous le choc d'un départ aussi brusque après un set aussi énorme, une terrible claque sérieusement.J'irais bien les revoir à Londres mais c'est pendant les exams!
Pet Shop Boys (San Miguel Stage)
Pet Shop Boys est la tête d'affiche du dernier jour, et j'avoue ne pas du tout connaitre sauf Go West (bon ok comme tout le monde).J'ai voulu essayé, ils ont un décor super kitsch 80s (je m'y attendais en fait) et quand ils ont commencé leur set, j'ai cru que c'était toujours la musique d'ambiance. En gros, pas du tout mon style et je quitte le festival sur un groupe que je n'aime pas... j'aurais voulu une autre fin!
Fin du Primavera, une excellente expérience qui me faisait rêver pendant quelques mois, je ne regrette pas du tout ce voyage. Un festival à refaire l'année prochaine en tout cas!Maintenant place aux examens et aux révisions dépressives... à dans 1 semaines!