Mon cœur envahi de ronce et de lierre
S’échoue, à l’hôtel de nos galères
Sous Des monceaux d'étoiles brisées
Oublié seul en ces lieux de rêve inachevé
Le chemin de mes rêves me donne des insomnies
Comme des enfants perdus qui nous cherchent dans la nuit
Qui aime sans rien savoir des amours conjugués
Mon mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire et ne pas le divulguer
Ces mots pour toi j’ai écrits, pour ne pas les crier dans la souffrance
Sais-tu combien de nuits j’ai meublé le silence ?
Loin de ton méridien j’ai maudit la distance
Prés de mon sac rempli d'émotions, de peines, et de cris d’espérance
Lorsque là-bas crissent sous un tapis de feuilles arable
Le feu sous des braises consumées
Je vais parfois au delà de mes rêves pour me nourrir d’érable.
Bien que mes larmes aux bords des cils se remplissent de vérité
Mon cœur c’est assagit est préfère expier
Devant cette vérité je le sais s’en viendra la sagesse
Ourlée de tant d’émoi de dame tendresse
Assi au coin de ton feu, perdu dans mes pensées.
Ma plume ose les mots, que l’on ne s’était dit
Ma pensée me berne parfois je ne trouve plus mes récits
Du secret des soupirs, de cette terre lointaine
Jardin de prose inspiré au creux de ta méridienne
Laissant dans son sillage naître de folles envies
Plutôt que les regrets, les beautés de la vie
Garder en soi tous les mots qui nous touchent
Pour que chaque matin veinent, s’abreuver à ta couche
Otangerac
Otangerac