À commencer par ce trésor d'un enfant, parce que ceux qui ne sont pas sur facebook ne savent pas combien je suis férue de ces perles qui roulent des lèvres brillantes des enfants. Je viens juste de la relever du carnet littéraire d’Andrée Poulin. Je lui ai immédiatement dit que je lui volais cette anecdote sur le champ :
Voici la scène: une classe de première année où je viens de terminer une animation d'auteure. Voici le héros: un jeune garçon très blond, qui m’arrive à peine à la taille.Savoureux n’est-ce pas ? Et l’auteur de ces lignes d’intituler son billet « Est-ce que l’auteur lit ce qu’il écrit ? »
Le petit blond s’avance et examine mes livres étalés sur le rebord du tableau vert.
- As-tu écris tous ces livres là? demande le blondinet.
À son ton, je n’arrive pas à savoir s'il est horrifié ou émerveillé.
- Oui, que je réponds, incertaine.
Et le petit blond de me demander, d’un air impressionné :
- Les as-tu tous lus ?
Et comme si c’était tout ! Un autre vol à clic armé pour cette citation sur le blogue La librairie Vaugeois, et mûrie par Dominique Fortier de son dernier récent opus Les larmes de St-Laurent. C’est une chanson pour l’oreille mais surtout une réflexion. Une réflexion sur le temps, poétiquement légère réfléchie sur l’eau de la vie.
Écoutez ...
«Une théorie veut que tout ce qui vit et a un coeur dispose du même nombre de battements avant la mort - tant pour la souris et tant pour l'éléphant -, qu'une fois la réserve épuisée, l'être s'éteint. Cela signifierait, sans doute, que la vie de la grenouille, de l'oiseau-mouche ou de la fourmi n'est pas véritablement plus courte que celle de l'homme ou de la baleine, mais qu'elle se déroule à un rythme différent, propre à chaque espèce. Une vie serait toujours longue d'une vie; simplement, comme il est des planètes où le jour dure des mois et d'autres où le soleil se lève et se couche toutes les quelques heures, certaines créatures éphémères compriment en une journée ce que d'autres mettront un siècle à vivre.»À chaque semaine, il y aura une citation à l’ordre de ce carnet littéraire, aussi intéressant que régulièrement à mis à jour. Je vous laisserai vous pencher pour les cueillir à l’avenir ... juste à côté dans le champ de ma liste de blogues.
Le troisième est un vol de libellules tiré d'un blogue que j’aime d’amour pour sa poésie simple et ses états d’humeurs humains. En toute simplicité chez Line Rouge. Imaginez, c'est elle est la mère magicienne qui a fait naître ces trois libellules avec son pinceau trempé dans l’aquarelle. J’y sens, avec mon deuxième nez, de l’intemporel. Accompagné d'un haïkus, toujours aussi joli :
Canicule d'étéau milieu du mois de maiprendre des vacances
Parlant images, je me suis jointe récemment au blogue Défifoto, histoire de me faire aérer l’humilité. Un blogue collectif où l'on envoie une photo à chaque premier du mois, toutes inspirées du même thème (ce mois-ci : ombre). On y retrouve des ferrés, des passionnés, des expérimentés. Alors, moi, simple amatrice à ses premiers balbutiements, une "pousseuse" de bouton automatique, que vais-je y faire ? Prendre ma nécessaire dose d'admiration parce que dans la vie, le plus est important est la participation sans prétention et avec passion.
Et là, je retourne travailler ...
(finalement, je n’ai pas eu le temps d’envoyer ce billet, il restait les liens, le titre, les images à rajouter, alors ce matin, ça y est !)