Si cette branche particulière de la peinture vit le jour au milieu du XIXème siècle – notamment avec les travaux de Camille Corot, Gustave Courbet et Jean-François Millet, entre autres – il se vit concurrencé d’abord par l’impressionnisme puis par la photographie : une fois celle-ci inventée, il ne fut plus nécessaire de passer de longues heures à dépeindre la réalité dans sa plus grande exactitude puisqu’un simple appareil permettait de l’obtenir avec tous ses moindres détails en pressant un simple bouton. C’est ce qui mena petit à petit à l’Art Abstrait, qui demeure à ce jour la plus grande évolution de l’Art même si elle reste souvent peu prisée du grand public… Les hyperréalistes, de leur côté, tentèrent de dénoncer la froideur des photographies, selon eux tout à fait incapables de retranscrire les émotions qui font l’Art : à ma connaissance, ce débat n’a pas encore connu de conclusion satisfaisant les divers partis.
Pour sa part, Iman Maleki se contente de faire ce que tous les artistes sont supposés faire : créer, et laisser l’Histoire juger. Il est intéressant de noter que cet iranien a commencé à étudier la peinture à seulement 15 ans, car on oublie souvent que les grands maîtres d’antan, ceux de la Renaissance ou avant, entamaient leur formation dans ce domaine à peu près à cet âge-là – et souvent même plus tôt – de sorte que la maîtrise de leur art était quasiment parfaite avant même d’avoir atteint la vingtaine…
De toute évidence, Maleki n’a rien à leur envier, ou si peu : la simple visite de son site web vous permettra d’en juger.