Dans le retirement du corps gît le désir.
Ton cri s’use dans le cri.
Il y a des bûchers intérieurs,
des bouches séchées au grand feu,
des bras tisons
qui ne peuvent enlacer la parole sans la brûler.
Peine perdue de la passion.
Tu sais que tu ne sauras jamais rien,
coupée en deux, le ciel la terre,
et l’ange au milieu, – inatteignable.
Le corps voyage dans le visible,
il pressent la révélation au-dehors.
Il existe magnifiquement.
Sa vérité t’éblouit: Milliers de signes par tous les pores.
Apprendras-tu à les lire?
(Sylvie Fabre G)