Le Jumping Horse Show passe à la trappe

Publié le 29 mai 2010 par Danielle
REVUE DE PRESSE – «La Commune de Lens a interdit la huitième édition du Jumping Horse Show qui devait avoir lieu du 3 au 11 juillet 2010 sur la place du Régent», lisait-on hier dans Le Nouvelliste. Le JHS avait envoyé un ultimatum à Lens pour accorder cette autorisation jusqu'au 26 mai.A la source du problème qui divise les parties: l’opposition faite par le JHS au Plan d’aménagement détaillé (PAD) mis à l’enquête publique le 9 avril dernier. Le développement du secteur, tel que le définit le PAD du Zier (nom du lieu) risque, en effet, de ne plus permettre d’accueillir dans cet endroit la manifestation équestre. Le directeur technique de la manifestation, Michel Darioly, expliquait dans Le Nouvelliste à France Massy que cette opposition est une démarche citoyenne, pour être tenus au courant du dossier.
«(...) la Commune annule notre manifestation alors qu’au 31 mars, l’Association des Communes de Crans-Montana (ACCM) nous assurait d’un soutien financier de 220000 francs et que ce courrier était signé par David Bagnoud, le président de l’ACCM et de la commune de Lens!»
Il faut savoir que, comme toute manifestation soutenue financièrement par Crans-Montana, le JHS était passé dans la grille qui évalue le retour sur investissement pour la région touristique. Il en était ressorti que le JHS avait sa raison d’être du point de vue touristique, et la subvention avait donc été reconduite pour cette année. Dans Le Nouvelliste, l’ancien président de l’Association des Communes de Crans-Montana, Paul-Albert Clivaz, affirme ne pas comprendre que l’ACCM n’ait pas été consultée par le président de Lens David Bagnoud avant l’envoi de la lettre d’annulation. «Je ne peux que regretter l’issue de cette affaire», dit le président de Randogne à France Massy. On s’en doute, l’affaire en question crée une certaine tension entre les communes du Haut-Plateau.
PAD, Késako?
Le PAD planifie ce qui pourra se faire ou non dans ce secteur, comment pourra se développer le vallon, où viendront construits les éventuels nouveaux bâtiments, quelle affectation sera donnée à la place, comment se développeront les liaisons piétonnes entre le vallon du Zier et le cœur de la station, comment le centre de congrès pourrait être agrandi, où pourra se trouver un parking souterrain, un hôtel, etc. Il semble important de rappeler qu'il ne s'agit pas ici de la mise à l'enquête d'un projet de construction dans ce secteur, mais des règles qui définissent comment le Zier pourra se développer dans le futur. Dans Sixième Dimension du 7 juin, nous vous expliquerons cela plus en détail. Pour l’heure, nous vous renvoyons à la lecture du Nouvelliste du 29 28 mai.