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« Outre le rythme plutôt « dansant » de cette chanson, vous qui nous parlez souvent des PAROLES des chansons, écoutez donc celles de « ALORS ON DANSE » de STROMAE ! Curieux personnage ce jeune belge mais il a de la ressource, c’est une vraie personnalité ! »
Esprit vif, le jeune Paul Van HAVER, vif et bien calé sur le fond de ses chaussures. En apparence car, « ying, yang », il funambulise toujours sur un fil qui sépare avec étroitesse, le blanc du noir, le bon du mauvais, l’horrible du délectable. Et ses chansons s’en ressentent… Les paroles sont à la fois dôles et touchantes car elles dansent autour de nos ambiguités perpétuelles, de nos oscillations constantes entre joie et imprécation, sachant que le bien n’est que le pile du mal…
Étudiant en cinéma dans une école audio-visuelle de Bruxelles, il a « rapé », comme beaucoup, à 15 ans… Un groupe, deux groupes, le solo, la scène, des scènes… rien que de très ordinaire et normal quand on veut être une star et que l’on s’en donne tant soit peu les moyens c’est-à-dire, travailler, suer, se lancer dans les épreuves, se casser la figure, remonter, repartir, plus instruit, mieux formé, encore davantage au fond de ses souliers… Oui d’accord, ça sent le radotage mais quand vous voyez des jeunes filles devant le miroir faire « la la la » et se prendre pour « Lady GAGA »… D’accord, encore, c’est sans importance !Donc Paul s’active, se fortifie, enregistre des singles, se trouve le nom d’artiste de STROMAE (qu’il prononce comme la moutarde MAILLE) et qui est le verlan de maestro, savourez l’ironie, donne des leçons en vidéo sur ses compositions et atterrit à NRJ BELGIQUE.
Et là, ALORS ON DANSE se met à tourner, à envahir les têtes, les cœurs et les « charts » puisqu’il est N°1 en Belgique (naturellement), Suisse, France et… Allemagne (ach, übersetzung ?). Bref, un tabac, pas fumeux ! Aux denrières nouvelles, Bébé BIEBER lui aurait ravi la première place du Hit mais ce n’est pas grave car parti comme il est, le petit PAUL nous en fera bien d’autres, des succès ! Tandis que le Justin… Mais comme on disait en Italie : Que sera, sera !
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