C'est dire que si je trouvais bien jolies les vallées de l'Amezule, de la Mauchère ou de la Natagne, c'est que j'y étais déjà allée, en touriste ou pour répondre à une énigme du concours de l'Est Républicain et sans bien y situer les localités. Blanzey, j'ignorais totalement même de nom et je dois au sieur Jones d'avoir piqué ma curiosité. Une histoire d'ambiance.
Pour y parvenir en voiture, on quitte la route de Nomeny et pénètre à gauche dans le lieu-dit "le Moulin", écart de Bouxières aux Chênes. La route escalade la côte puis vire à gauche, à flanc de coteau. On longe une ferme, quelques maisons, qui ont poussé là de manière un peu incongrue, et qui, si elles ne sont pas toutes très jolies, doivent être des demeures où il fait bon vivre, face au soleil. Enfin, on parvient à Blanzey, ancien prieuré, enclos composé de quelques maisons au coude à coude et d'une petite église du 12ème siècle.
L'endroit est paisible et accueillant comme les deux petites filles qui nous ont gratifiés d'un grand bonjour souriant.
L'église est grande ouverte, chaleureuse, et sa crypte à laquelle on accède par un étroit escalier aux marches glissantes est glaciale.
On ressort par le haut du prieuré en passant sous un porche. Le chemin se poursuit jusqu'à un petit cimetière isolé où une trentaine de tombes disposent d'une vue superbe sur la plaine, par delà le Pain de sucre, jusqu'aux Vosges bleutées dans le lointain.
Ensuite, c'est à travers champs ou vers le plateau, par la forêt, selon l'itinéraire (balisé) que l'on choisit.
Sur l'église : pourquoi la cohabitation de Sainte Anne, de Marie et de l'enfant Jésus ?
Comme à la chapelle Saint Martin de Bruley...
La plaine Lorraine au-delà d'un champ de petits pois en fleurs