A nous les petites européennes

L’Euro 2016 c’est aujourd’hui. L’UEFA révèlera à 13h quel sera le pays élu pour organiser le championnat d’Europe en 2016. Le combat concerne la Turquie, l’Italie et la France. On ne peut pas perdre.

La France va donc de nouveau organiser un évènement majeur. Après l’échec des JO 2012, le succès devrait être au rendez-vous. Notre dossier est solide et celui de nos adversaires est nul. La France présente donc 3 stades 5 étoiles avec le SDF et deux enceintes à renover : le Vélodrome et la Parc des Princes. On ajoute les stades de la coupe du monde 98 pas encore pourris et on obtient 12 stades capables d’accueillir la plus belle épreuve européenne.

Le gouvernement a promis qu’il allongerait les milliards nécessaires pour nos stades et c’est bien là le point fort de notre candidature. La France mène la danse financière en Europe avec l’Allamagne et apporte des garanties. Platini et ses amis sont certainement échaudés par l’expérience ukraino-polonaise. Donner l’Euro à un pays qui a du fric évitera une nouvelle crise cardiaque pour le Président de l’UEFA qui ne voit rien avancer pour son Euro 2012.

La Turquie, c’est pas l’Europe

L’Italie semble avoir une grosse longueur de retard. Ses problèmes de racisme et ses stades pas très bien entretenus devraient finir de plomber la candidature italienne. Silvio n’a même pas fait le grand numéro pour avoir la compétition, preuve du désintêret italien.

La Turquie, elle, semble être un choix trop politique pour que l’UEFA ne prenne le moindre risque. La Turquie, il faut le rappeler, n’est pas politiquement en Europe. Comment des hommes quasi politisés pourraient lui offrir l’organisation d’une compétition à laquelle elle n’appartient pas ? C’est également sans compter sur les faibles garanties de l’économie locale et les problèmes qui avaient eu lieu entre la Suisse (terre de l’UEFA) et la Turquie.

Pour la 1ère épreuve européenne à 24 équipes, la France part donc grande favorite. Elle devrait gagner le droit d’organiser en juin 2016 un nouvel Euro, 32 ans après le sacre des Bleus de Platini au Parc.

Lech Makaay