Magazine Politique
Ségolène Royal applique manifestement un nouveau temps public dans ses interventions comme si la crise imposait davantage de précautions et une économie au moins dans les ... apparitions.
Aux Etats-Unis, le débat porte actuellement sur le temps de décision de Barack Obama dans le dossier de la marée noire. Il lui est reproché de laisser place à "l'indécision" : pour voir notre appréciation sur cet enjeu : BlogExprimeo
En France, plusieurs présidentiables appliquent manifestement une rareté à leurs interventions. C'est le cas notamment de Ségolène Royal.
A quoi est dû ce nouveau rythme ?
La crise érode rapidement le discours politique. Ce dernier parait vite usé, galvaudé, bref inutile.
Il faut donc trouver un nouveau contenu mais aussi un nouveau rythme d'interventions.
Cette recherche déstabilise les repères habituels.
Le rapport au fond du discours comme au timing des interventions devrait évoluer.
Ségolène Royal intègre manifestement cette nouvelle contrainte dans un contexte général assez surprenant puisque depuis les régionales une sorte de fin anticipée de mandat s'est installée.