Maximilian Hecker ne convainc pas totalement avec son titre-programme I Am Nothing But Emotion, No Human Being, No Son, Never Again Son. A écouter tout de même, parce que ce n'est pas si mal. Même si le journaliste sous-nommé prétendrait le contraire. Oui, débat il y a eu. Propos. Pour un mec qui se dit être plus une émotion qu'un être-humain, c'est un peu léger… Pour rester objectif, c'est un joli album, on a envie d'inviter une fille, de fermer les yeux, couché à côté d'elle. De regarder les étoiles et lui dire que le ciel est plus beau quand on le voit dans ses yeux. C'est de la romance, un peu facile. Une sorte de mode d'emploi pour débutant dans les émotions. Ca tient la route, mais Maximilian n'ose pas sortir des sentiers battus. Du coup on passe trop vite de l'écoute à la nappe sonore sans corps. Il joue du piano, bien! mais sans âme. Autrement, il vient certainement de s'offrir une nouvelle pédale d'effets. Du coup on retrouve de la disto sur la voix et ce du début à la fin de l'album. Mais sa musique calme, rend gentil, un peu (trop) mielleux. C'est du premier degré, de fait on en reste à la surface. Il n'y a pas vraiment de pénétration, de montée et de descente. Une route bien droite, bordée de jolies fleurs qui ressemblent à des fleurs et qui sentent les fleurs. La lumière est douce, le soleil rond avec des rayons tous de la même longueur. Une image mentale bien figée sans surprise.