On me pardonnera aussi, je l'espère, d'évoquer le centenaire de la mort Jules Renard cent ans... et cinq jours après celle-ci.
Et, comme j'ai décidément beaucoup de choses à me faire pardonner, j'implore l'indulgence de François Morel, qui préface le Théâtre de Jules Renard. Il est si brillant, si convaincant que le lecteur peu familier de cette partie de l'œuvre de Jules Renard éprouve un peu de honte à ne pas s'y être mis plus tôt. La honte étant, sur ce sujet, largement compensée par la promesse d'un plaisir à venir pendant les 960 pages d'un fort volume.
Si je n'ai donc jamais lu une seule pièce de Jules Renard, certains textes du livre qui vient de paraître ne me sont pas étrangers. Ils ont été extraits, par exemple par Jean-Louis Trintignant, du Journal de Jules Renard.
Je m'égare. Mais il est tard. Et je vais me coucher. J'hésite: Théâtre ou Journal?