« Tout a commencé en août dernier, lorsque vous m’avez régalée d’un délicieux Paris-Brest. En septembre, j’ai pleuré de bonheur en découvrant Lait noir, et me suis délectée de Ce que je sais de Vera Candida avant que la critique ne l’encense. En octobre, j’ai découvert la Bulgarie de Rouja Lazarova, en novembre, le Mexique d’Hélène Castel. En décembre, Camille de Villeneuve m’a présenté les d’Argentières, et en janvier c’est A. M. Homes qui me faisait entrer dans son cercle familial. J’ai terminé cet improbable parcours au Canada, bercée par la splendide musique de Joseph Boyden. »
Dans le cadre très chic des salons France-Amériques, habillé pour l’occasion de rose, a été décerné hier soir le 41ème Grand Prix des Lectrices de ELLE.
Véronique Ovaldé remporte le Prix dans la catégorie roman avec Ce que je sais de Vera Candida.
Eric Fottorino remporte le Prix dans la catégorie document avec L’homme qui m’aimait tout bas.
Jesse Kellerman remporte le Prix dans la catégorie policier avec Les Visages.
La cérémonie, très people, était précédée de discussions plus intimistes entre les jurées et deux des trois lauréats, Véronique Ovaldé et Eric Fottorino.
Ainsi s’achève la belle aventure du Prix ELLE 2010.
Cette expérience est unique. Unique parce que ce jury ne ressemble à aucun autre, unique parce que la sélection de lectures est de très haut niveau, unique parce que je suis la femme ELLE et que, ainsi que je m’en faisais la réflexion hier devant le parterre de femmes petites, grandes, blondes, brunes, minces, rondes, jeunes et moins jeunes, nous sommes toutes la femme ELLE. Les hommes, aussi, sont la femme ELLE. Je ne fais pas là de la pub pour le magazine, il n’en a pas besoin.
Je suis heureuse d’avoir participé à ce prix, heureuse des rencontres qu’il m’a permis de faire. C’est un grand prix, un vrai prix et un prix vrai, un prix qui compte.