Il y a des expositions dont le pitch semble fascinant, mais dont le contenu n'a strictement rien à voir avec ce à quoi vous vous attendiez. Ce fut le cas avec Dreamlands, exposition du Centre Pompidou, dont le propos est de montrer comment les Expositions Universelles et les Foires Internationales ont influencé la conception de l'espace urbain. Oui ben on ne l'a pas trop retrouvé le propos...
Alors oui, l'exposition commence fort, avec un automate et une reconstitution du Pavillon de Vénus de Dali. Oui, tout au long du parcours il y a des oeuvres bien sympa, comme un Manhattan en frigo ou en cartons d'emballage. Oui, la mise en scène est bien sympa.
Mais le propos de l'expo ?
Parce que l'influence, certes on l'a vue, un peu, dans les premières salles, mais les objets étaient des oeuvres en soit, ou des villes réelles, sans trop de rapport avec les Expositions ou les Foires. Dommage également que les cartels n'en disaient pas plus sur les oeuvres. Dommage enfin que les photographies de Martin Parr étaient pour moitié présentées au Jeu de Paume.
Moi qui cherchais un truc à glisser dans mes recherches, je vais retourner aux Archives Nationales, et juste retenir les frigos-gratte-ciel, parce que ça, c'était fun!
Lo, dream dream dream