Magazine Politique
Barack Obama se rend en Louisiane vendredi. BP multiple les efforts pour trouver une "solution miracle". Le Président Américain va hausser le ton fortement pour répondre à l'attente de l'opinion car ce scandale peut ne pas assombrir que les eaux.
Depuis 30 jours, Barack Obama retrouvait des "jours heureux".
Tout d'abord, il est revenu aux fondamentaux de sa campagne : défendre les faibles et la classe moyenne. La réforme de Wall Street montre que le Parti Démocrate a été capable de décider à l'abri des groupes de pressions. Selon une étude très détaillée du centre de recherche Center for Public Integrity, les grandes firmes de Wall Street auraient dépensé 1, 3 milliard de dollars ces derniers mois pour défendre les intérêts des banques au Congrès ou auprès des médias.
La réforme change la donne pour les banques. Le projet de loi prévoit des mesures pour organiser l'énorme marché des produits dérivés notamment.
Ensuite, l'économie commence à passer ses premiers signaux de reprise. Il est certain que ce facteur s'il devait s'installer dans la durée avec des effets rapides sur l'emploi boosterait fortement le score des Démocrates.
Par conséquent, pour ces deux premiers facteurs, les candidats démocrates reprennent des couleurs.
Enfin, troisième facteur, au moment où le Parti Démocrate retrouve une nouvelle forme, le Parti Républicain est confronté à la difficile gestion de ses tribus. Le choc entre les radicaux et les modérés provoque des dégâts considérables. La guerre des tribus républicaines est rouverte.
Mais la marée noire scandalise l'opinion. Cette dernière trouve le Président trop mou, trop faible.
Il se rend donc en Louisiane vendredi avec la ferme volonté de répondre aux attentes de l'opinion en exprimant une colère publique contre les comportements des compagnies pétrolières.