Virée à la bibliothèque

Par Wellreadkid

Je me faisais une joie, aujourd'hui, d'aller à la bibliothèque, et de faire une razzia, ce que je n'ai pas fait depuis au moins l'été dernier. Déjà, en regardant les horaires, je découvre que le jeudi, elle n'est ouverte que deux heures. Soit.

J'y vais, toute contente, avec ma liste pour découvrir que la bibliothèque fait...grève ! C'est du jamais-vu.

Quand on dit que la grève est le sport national en France...si vous saviez à quel point je commence à avoir marre des grèves à répétition ! Je prends la ligne C : quand ils ne font pas grève, c'est un accident technique qui perturbe le trafic (ou des suicides, mais ça, je suppose qu'on ne peut pas leur en vouloir pour ça.). Évidemment, on ne peut s'empêcher de se dire que s'ils n'étaient pas constamment en grève, les installations seraient peut-être mieux entretenues. Avant-hier, nous avons donc eu une rupture de caténaire en gare de Longjumeau, puis, apparemment un problème électrique : j'arrive en gare à sept heures du matin pour découvrir qu'il n'y aura pas de train avant onze heures (dans la pratique, seize heures !) alors que j'avais partiel à huit heures. Lundi, une autre rupture de caténaire a transformé une sortie à Paris en calvaire pour rentrer. Résultat, des gens énervés, impolis, qui poussent dans les rangées, vous somment de leur faire de la place. Dans les transports en commun, par grande chaleur (et encore, nous ne sommes qu'en mai), à l'heure de pointe, les gens peuvent à peine prétendre au statut d'être humain, ça pousse, ça grogne, nous voilà de retour chez les Néandertals. Bref.

Et là, alors que je me faisais une joie d'aller à la bibliothèque pour faire le plein (je me retrouve paralysée niveau lecture jusqu'à demain, imaginez la catastrophe pour une lectrice assidue comme moi), même elle se met à la grève. Les boules, quoi.

Bon, j'irais demain. Et vous dirais ce que j'ai trouvé à cette occasion.