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Amanda Lear avec son bel italien, Demi Moore avec son Ashton Kutcher... De plus en plus de “pionnières” d’âge mûr assument devant les médias leur liaison avec un homme jeune. Les mentalités commencent à évoluer, entre autre grâce à elles. Cependant, je constate toujours que la différence d’âge dans un couple suscite moins de remarques lorsque c’est l’homme le plus vieux des deux.
Personne ne s’offusque de voir la belle Catherine Zeta-Jones mariée avec un Michael Douglas déjà plutôt déconfit ! Voyez combien la longévité du sex appeal d’un acteur est supérieure à celle d’une actrice. Il n’y a pas si longtemps, alors qu’il avait atteint un âge que l’on pourrait qualifier de respectable, Sean Connery faisait encore chavirer les coeurs et pas que chez les ménagères de plus de cinquante ans ! Alors que dans le même temps, à peine arrivées au demi-siècle, d’anciennes icônes comme Madonna, Sharon Stone ou Mylène Farmer peinent à retarder l’apparition des signes de l’âge qui feront d’elles des vieilles. Vous trouvez que le mot est dur ? Pourtant, c’est la stricte vérité.
Pour un homme, les signes de la maturité sont une valeur ajoutée qui donne de la profondeur au personnage et le rend encore plus attirant. Tandis que pour la femme, c’est le contraire : pas question de laisser voir que l’ovale du visage n’est plus ce qu’il était, que la taille s’épaissit ou que des lignes de vie cheminent depuis le coin des yeux. On peut souvent lire dans la presse people ou sur des blogs, des remarques assassines sur les chirurgies esthétiques ratées de Meg Ryan ou de Nicole Kidman. Mais regardez Brigitte Bardot. Elle a adopté l’attitude inverse, accepté que le temps modifie son corps. Résultat ? Autant de critique que si elle s’était fait rafistoler de partout !
Alors comment faire ? Comment, avec l’âge, ne pas se laisser happer par la course contre le temps ? Les pionnières détiennent peut-être une partie de la solution.
Si ces femmes vivent des histoires avec des hommes plus jeunes qu’elles, c’est bien qu’elles en trouvent qui veulent d’elles... Dans Un âge nommé désir de Régine Darthois et Elisabeth Weissman, paru chez Albin Michel, on apprend entre autres que les femmes mûres connaissent et acceptent mieux leur corps, ce qui facilite la tâche de leur partenaire dans l’intimité et valorise l’égo de l’homme, souvent malmené avec des trentenaires.
Ensuite, les femmes mûres sont en général plus aisées que les jeunes. Elles ont une femme de ménage, ce qui évite les frictions quant au partage des tâches dans le couple. Et puis qui dit argent dit bons restaurants, ce qui n’est pas pour déplaire à ces jeunes messieurs à l’appétit solide !
Autre point développé dans ce livre, les femmes mûres seraient plus sages. Elles ont cherché à comprendre la crise de leurs ados, bataillé pour sauver leur couple usé par l’habitude. Ces démarches les ont souvent rendues plus compréhensives et plus ouvertes. Avec elles, on peut parler de tout. Et les hommes jeunes seraient en retour plus aptes que les autres à se remettre en question.
Et puis une fois leur jeunesse perdue, les femmes mûres, plus conscientes que la vie passe vite, savent généralement mieux croquer l’instant présent.
Mais et le physique dans tout ça ? Pourquoi s’évertue-t-on à nous asséner que la femme idéale a vingt ans, une poitrine et des fesses en béton et une peau de pêche ?
Pour frustrer ces dames qui ont dépassé la trentaine, les pousser à se jeter sur les injections de botox, supplier des chirurgiens de leur faire des bouches aux allures de Zodiac ou de leur aspirer le gras du fondement.
Mais c’est pas juste ! Pourquoi ce seraient toujours les mêmes qui devraient souffrir ?
Parce qu’une fois que l’âge apparent des femmes et des hommes présentera un décalage suffisamment important, ces messieurs se mettront eux aussi à se soucier de leurs petits bourrelets et de leurs rides trop marquées. Monsieur “Nespresso, what else ?” s’est bien fait retirer les poches qu’il avait sous les yeux. Preuve que la machine est en marche. Pas celle d’une quelconque évolution vers l’acceptation de soi. Non, celle-là, elle ne rapporterait pas d’argent. Celle de la frustration permanente, celle du rêve de l’éternelle jeunesse, celle du bonheur par la satisfaction des caprices !
Dans vingt ans, je ne sais pas ce que je ferai. J’ignore si je me blottirai dans les bras d’un éphèbe tout juste sorti de l’adolescence, ou si je coulerai des jours paisibles aux cotés d’un vieux sage. Toujours est-il que selon des études scientifiques, dans un sens comme dans l’autre, la différence d’âge idéale dans un couple serait de 11 ans. Si j’en crois cette conclusion, Michael C. Hall serait parfait pour moi, s’il n’était pas si... Marié ! Attendez, dans cette étude, personne n’a parlé de couples légitimes. Il se pourrait bien que des gens mariés à des personne de leur âge entretiennent des liaisons tout à fait satisfaisantes grâce à cet écart magique de 11 ans, mais surtout (peut-être) grâce à l’absence de contraintes liées au quotidien ! Si j’ai bien trouvé un biais dans cette étude, comment je fais moi, alors, pour trouver à coup sûr l’homme idéal ?
Mrs Robinson...
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 26 novembre à 19:43
bonjour je m'appelle boubou célibataire, je suis un jeune algérienne 28 ans sérieux , généreux sociable qui aime la vie et cherche toujours le bonheur je suis ici pour l'amour d'abord ensuite faire des amis , je sais que c'est difficile de trouve ce qu'on cherche mai je suis toujours optimiste et on sait jamais je cherche une femme âgée plus 40. poure mariege