Parmi les différentes décision prises par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et ses 193 états membres dont la dernière réunion se tenait à Genève celle de « réduire les effets dommageables » de l’alcool pour
les populations à risque particulier : « les enfants, les
adolescents, les femmes en âge de procréer, les femmes enceintes ou
allaitantes, les populations autochtones, minorités ou groupes
défavorisés ». Sans oublier naturellement, les ravages de l’alcool
au volant. Pour mettre ses projets à exécution, l'OMS envisage la mise en place de
systèmes d’information, d’éducation et de dépistage. Elle signale par
exemple qu’ « en fixant une limite suffisamment basse pour le taux
d’alcoolémie toléré (0,02 à 0,05 %) on dispose d’un moyen efficace
(pour) réduire le nombre des victimes de l’alcool au volant ». Elle
rappelle également que « chaque année, 2,5 millions de personnes
meurent de causes liées à l’alcool ». C'est incontestablement une prise de conscience du problème de l'alcoolisme, notamment chez les jeunes. Un bon début, mais l'arsenal de prévention doit être compléter. Tant que les jeunes eux-mêmes ne seront pas intégrés au mesures et plans de prévention, les dispositions resteront inefficaces, ou presque.