Ils m’étourdissent et je les adore.
Il y en a plein dans la cour, attirés qu’ils sont par les gadelliers et les cassissiers qui commencent à faire leurs fruits. Les monarques se démarquent par leur nombre et leur gourmandise, me permettant ainsi de les approcher davantage pour les photographier.
Ils ziguent et zaguent, virent et virevoltent, montent et descendent, me rendant un peu fou, surtout aux yeux des voisins, qui doivent trouver bizarre, cet hurluberlu grisonnant, qui court derrière les insectes, appareil photo en bandoulière.
Lo x