Magazine Régions du monde
A Taroudant, mon amie Latifa est en pleine forme (à gauche). Quoi de neuf ? Une magnifique porte de style amazigh (à gauche) est apparue entre le riad et la piscine. Au premier coup d'oeil, j'ai cru qu'on avait affaire à un travail d'Abdelrahmane de Sidi Bourja (voir Ces coffres amazigh en bois sont authentiquement anciens... et neufs et Villas à vendre à El Homer, côté Taroudant : pas enthousiasmant...). Mais non ! Comme quoi il existe du côté de Taroudant plusieurs bons artisans capables de réaliser des oeuvres de ce type. Il suffit de les dénicher !
Petit détail qui n'a pas échappé à mon attention dans la mesure où je ne suis pas étranger à cette suggestion (voilà qu'il la ramène...) : les jolis panneaux de verre qui désignent les chambres (à droite celui de la "Marron") sont apposés non plus au-dessus des portes, mais à côté de celles-ci. Voilà qui est plus esthétique et plus accessible aux yeux du commun des mortels...
La saison chaude a commencé depuis quelques semaines et les hôtes profitent de la nouvelle piscine (à gauche - voir Riad El Aïssi de Taroudant : Latifa a ouvert sa piscine). Des chaises-longues sont désormais disponibles (cliquez pour vérifier !).
Mais la maîtresse des lieux a un autre motif, plus secret, d'être heureuse. Son fils Younes, qui avait du mal à décoller du paradis suisse, l'a rejointe dans son riad et s'essaie au service. Fort bien d'ailleurs ! Le futur patron perce déjà sous la jeune génération. La fillette de Latifa, qui a bien grandi, et sa mère complètent le dispositif familial. Quand son Koweïtien de mari, Abou Rachid, échappe à ses obligations professionnelles dans son pays et rejoint le riad de Latifa, sa tribu est alors réunie. Pas étonnant qu'il se dégage alors autant d'harmonie du jardin si prisé des hôtes (au centre). Au fait, sauriez-vous le situer en cliquant sur la carte Google Earth de droite ? Question subsidiaire : que manque-t-il sur cette photo prise par le satellite WorldView2 il y a quelques mois déjà ?