Magazine

Toute la nuit…

Publié le 27 mai 2010 par Fred Desbordes

Toute la nuit, oui, toute la nuit et même toutes mes nuits sont d'une confondante banalité d'insomniaque.

Couchée 23h, trois tisanes plus tard, le flacon de fleur de bach “douce nuit” avalé, la bio de Freud lue en long et en large jusqu'à la dernière page, oui; 23h, quelques heures et deux films plus tard les oiseaux commencent à jacasser derrière les volets. Signe inquiétant que le soleil est en train de se lever.

On a eu le temps de faire l'inventaire des placards à vêtement, histoire de coordonner mentalement nos futures tenues, pour au moins… pffff… les trois mois à venir.

Et puis on écoute en boucle les morceaux préférés, on revisionne les meilleurs passages de ces films cultes, on se prend à imaginer mille et une choses folles que nous pourrions faire et on voudrait sauter de toits en toits dans la nuit, observer à la fenêtre ces êtres sensibles dont on a croisé la route pour les regarder dormir. Les heures passent où l'on énumère mille et une choses, dressant des listes de voyages à faire, de souhaits à exaucer, de tous ces mots que l'on pourra dire, de micro souvenirs et on se surprend à sourire.

Alors on imagine, on réinvente, et another dream catch me, l'aurore pour compagne et les heures qui stagnent. La “bittersweet symphony” de The Verve en fond d'écran et le plafond qui se reflète en technicolor, toile de fond pour notre cinéma; fantaisie dans la nuit, dans tous les rayonnages de cet hyper à penser. Bientôt le dernier train pour le pays où l'on dort. Du rêve à tous les étages, la perception qui se confond, le sommeil profond, éclipse paradoxale, voilà.

Le réveil sonne déjà.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Fred Desbordes 190 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog