Après la cubaine Wendy Guerra et Elif Shafak qui lisaient respectivement en espagnol et turc quelques pages de leurs derniers romans, les lyonnais anglophones peuvent se rendre aujourd’hui et demain à « La Voie aux Chapitres » (Lyon 7ème) et au « Bal des Ardents » Lyon (1er) pour entendre les voix de Sefi Atta et James Frey lisant leurs textes. En effet dans le cadre des dizaines de rendez-vous liés aux Assises Internationales du Roman, quatrièmes du genre, les libraires s’associent activement et gratuitement à l’opération. La romancière nigériane Sefi Atta est donc ce midi dans le 7ème pour lire quelques pages de « Le meilleur reste à venir » (Actes Sud) un ouvrage qui témoigne des ravages du conservatisme dans le Nigeria des années soixante-dix mais aussi de la difficulté de se réaliser pour nombre de femmes. Demain, au « Bal des Ardents » et toujours à la mi-journée, changement de style et de contexte avec James Frey, l’américain nous proposant une descente vertigineuse dans Los Angeles en lisant, en anglais, quelques pages de sa chronique dont on nous dit qu’elle n’est pas sans avoir la puissance de celle de Dos Passos (« Manhattan Transfer ») à une autre époque.
Puisque nous entamons la dernière ligne droite de ces assisses qui s’achèvent dimanche, notons vendredi, aux Subsistances, le dialogue entre Florence Aubenas et Marie Desplechin qui précède la rencontre vers 22h30 avec A.S. Byatt. Le lendemain Percival Everett sera sur le coup de 11h00 à la Bibliothèque du 1er arrondissement puis sous la verrière des Subsistances (avec André Malraux !) de 18h30 à 20h00. Dimanche, au moment du goûter et toujours aux Subs, table ronde avec Sefi Atta, Emmanuel Carrère et Yan Lianke sur le thème de l’autocensure.
> Sefi Atta, librairie « La Voie aux Chapitres », 12h30…