Oloron-Sainte-Marie : l’ Amicale laïque réclame 75 000 euros de subvention

Publié le 26 mai 2010 par Ceintureventreplat

Oloron-Sainte-Marie ( Pyrénées-Atlantiques ) – L’ Amicale laïque réclame une subvention municipale de 75 000 euros pour redresser ses finances .

L’assemblée générale de l’ Amicale laïque a permis d’approcher d’un peu plus près les difficultés financières rencontrées par l’ association . Il s’agissait surtout d’avaliser les comptes de l’exercice 2009 alors que la procédure de redressement judiciaire est engagée depuis janvier 2010.

L’exploitation du centre d’hébergements du Bialé accuse une perte de l’ordre de 40 000 euros (près de 35 000 euros en 2008). Le résultat du centre de loisirs est en déficit d’environ 22 500 euros (13 200 euros en 2008).

La responsable des comptes a présenté un budget prévisionnel susceptible de sortir l’ Amicale de l’ornière. L’abandon du Bialé (avec un licenciement), l’adaptation des prix de la journée et la hausse de la subvention municipale (qui passerait à 75 000 euros) assureraient un excédent de l’ordre de 11 000 euros. Non seulement cette année, mais aussi pour les exercices à venir. « Si tout se passe comme prévu, ce résultat positif est de nature à rembourser le passif sur sept ou dix ans. Le travail effectué au cours des quatre premiers mois de cette année montre qu’il est possible de continuer. »

Argent public

Adjointe au maire, Marie-Lyse Gaston a rappelé que l’association était en droit de bénéficier d’une subvention dans le cadre d’un contrat avec la Caisse des allocations familiales pour l’accueil des enfants âgés de 4 à 6 ans. « Cela apporte 18 000 euros. C’est légitime. »

De son côté, le premier adjoint au maire, Jean-Étienne Gaillat, a manifesté une nouvelle fois le soutien de la Ville. Mais en rappelant les conditions d’un sauvetage qui implique, de la part d’Oloron et de la Communauté de communes, le renoncement de créances dont le niveau n’a pas été, pour l’heure, indiqué. « Les élus attendent un projet de centre aéré pérenne et de qualité. Il y aura peut-être des aides nouvelles à imaginer. L’ argent public doit servir un principe simple : faire en sorte que tous les gamins puissent s’inscrire aux activités. »

source: Sud-Ouest