Je ne m’attendais pas à ce que le retour aux « Temps modernes » soit vu, et en plus par une entreprise de high tech, comme un changement génialissime. Quel est l’intérêt d’utiliser des personnels hautement qualifiés, et relativement bien payés, comme des machines ?
Dans certains cas, on serait même tombé dans le ridicule : la « relation client » aurait été saupoudrée entre un grand nombre de personnes (« 60% des salariés disent être en contact avec les clients »), mais sans aucun pourvoir (« interdiction à l'administration des ventes d’appeler le client pour clarifier ses besoins »). FT n’avait pas saisi l’importance du client pour ses affaires ?
Curieuse histoire que celle de FT. La privatisation devait amener l'efficacité. Elle l'a criblée de 70md de dettes, avant de se livrer à ce nettoyage ethnique dont je ne saisis pas la rationalité économique. Si FT survit après un tel traitement c'est qu'elle avait un grand mérite.
Compléments :
- J’ai beaucoup de mal à comprendre comment on en est arrivé là.
- Autre surprise : « de 45 à 55 ans (les salariés) sont considérés comme des séniors (…) l’impression qui domine est que l’entreprise cherche à les faire partir ». Où vont la réforme des retraites et l’économie du pays si l’on est inemployable à 45 ans ?