Cheveux des fous

Publié le 26 mai 2010 par Toutaubord
Cheveux, collés mouillés tout emmélés souillés suintant l'amour.
Battant, sur le sourire, accrochés à la lèvre ouverte offerte.
Cheveux, foncés défaits noués aux doigts et arrimés toujours autour.
Iront, posés coupés, soudés au corps reparti, anéanti livide, inerte.
Gardant,le souvenir de l'éclat des ébats, instants brûlants.
Si courts...si longs... intenséments... uniques
Il n'est de vrai que l'immoralité et l'exception, il n'est de vrai que le toucher, les mots souflés simple caresse. Il n'est de vrai que le partage sans contraintes, que l'impulsion tendresse, que les cheveux défaits et les mains attirées.
Il n'est de vrai que ce qui paraît impossible et fou, il n'est de vivants que les fous