Au bout du cauchemar... L. Ron Hubbard

Par Antoni

4ème de couv' :

Vous êtes ethnologue. Vous aimez parcourir le monde pour en rapporter les trésors anciens. Pour vous, les idoles sont tout au plus des épouvantails.

Et voici que tout bascule. Un soir, vous constatez que vous avez perdu votre chapeau et quatre heures de votre vie. Effacées, disparues. Et pourtant, au fond de vous-même, vous sentez qu'il s'est produit quelque chose d'ignoble.

Alors, vous laissez là votre douce épouse et votre paisible demeure. Au pied de l'escalier familier, il y a maintenant des marches étrangères qui descendent sous la terre.

Vous allez descendre au bout du cauchemar. Au fond du puits. L'enfer ?... Si ce n'était que ça...

Mon avis :

255 pages.

Ma charmante épouse a déniché ce livre de science-fiction dans une foire à tout et me l'a gentiment offert. Comme c'était une délicate attention, j'ai vite terminé ma lecture en cours pour le commencer. L. Ron Hubbard : un auteur qui a vendu des millions et des millions d'exemplaires de ses différents livres. Et pourtant, difficile de ne pas penser à ce que son nom évoque aujourd'hui. Je n'ai pas envie de polémiquer dans la mesure où je ne partage pas du tout ses idées. Je me contenterai donc de commenter son roman.

Après tout, il faut savoir dissocier l'homme de l'auteur.

Encore un livre qui se lit vite et bien.

Jim Lowry, de retour de l'un de ses voyages, a probablement contracté la malaria. Au moment où l'histoire commence, les médecins considèrent qu'il subit les effets indésirables de la maladie. Il se réveille ainsi sans savoir ce qu'il lui est advenu pendant quatre heures. L'homme va donc partir en quête d'un passé qui le dérange.

"Au bout du cauchemar" est très bien fait, très bien amené. Par instants, il m'a fait penser à l'univers de Lewis Caroll tant les événements pour le moins inattendus s'enchaînent sans heurter le lecteur. On est dans la fantasmagorie pure. C'est incroyable et pourtant, ça marche.

Je cèderai ici la place à des lecteurs qui ont souhaité s'exprimer au sujet du roman de L. Ron Hubbard :

"Si vous ne craignez pas d'avoir des frissons dans le dos, de gros frissons, et que vous n'avez pas lu ce livre, je vous recommande vivement de le faire. Pas la peine d'attendre une nuit noire et orageuse. Ce livre est vraiment un must du genre..."

 

   Stephen King (c'est qui, çui-là ?!?)

"De tous les romans de L. Ron Hubbard, celui-ci est mon préféré."

   Isaac Asimov

A y regarder de plus près, je crois que L. Ron Hubbard a dû servir de mentor à Stephen King car l'approche psychologique semble être la même. C'est souvent à partir d'un détail que la situation bascule.

En définitive, ce roman est un très bon livre. C'est du moins ce que les lecteurs férus d'imaginaire, de chute vers l'horreur, penseront.

A la fin du livre, il y a une bio consacrée à l'auteur. On y découvre les mille vies de ce dernier, mort en 1986. Un parcours brillant, sans fausse note... puisque l'on a sciemment occulté ce pour quoi il est malheureusement surtout connu aujourd'hui. Comme toujours, cet avis n'est que le mien. En conséquence, il vous appartiendra de juger par vous-même.

La vie de L. Ron Hubbard.

Ma note : 3.5 / 5. (je ne suis pas aussi élogieux que Stephen)

Ce livre est le vingt-deuxième lu depuis le début de l'année.