Pas question ici de « promotion canapé » mais d’assumer pleinement son « capital érotique ». C’est en tout cas le résultat d’une étude menée par la sociologue britannique Catherine Hakim pour la London School of Economics. Selon elle, afficher son sex-appeal faciliterait l’ascension professionnelle.
Le capital érotique viendrait même, selon la sociologue, compléter les trois piliers du développement social mis en avant par Pierre Bourdieu : le capital économique, social et culturel.
Si ce capital érotique est mixte, l’étude démontre que les femmes sauraient mieux en profiter. La cause ? « Elles ont su développer et exploiter leur sex-appeal bien avant les hommes ».
On se demande, cependant, pourquoi, si elles ont découvert ce capital érotique bien avant les hommes, elles gagnent, encore aujourd’hui, 20% de moins que leurs homologues masculins à compétences égales…