Oiseau noir, oiseau du temps,
ton ombre est un oiseau blanc
dont l’aile épouse ton aile.
Et la fugue que vous faites
de vos grâces accordées
creuse un espace glacé
où dérive un autre oiseau,
transparent, à votre image,
qui ne cesse de chanter
dans les forêts de mon sang.
(Jean Joubert)