Il fait vraiment très chaud aujourd'hui. Presque trop.
Je suis près de la fenêtre, installé confortablement sur ma méridienne. J'écris.
En face de moi, Pascal occupe le canapé. Il regarde la télé.
A ses pieds, Seven dort.
Au loin, les résineux en rangs serrés, habillent merveilleusement la colline d'un vert impérial.
Beaucoup plus proches, mes roses, en boutons, se préparent discrètement pour un spectacle estival imminent.
Alors que la fumée de ma cigarette, comme aguichée par l'odeur parfumée d'un printemps zénithal, s'échappe coquinement de la fenêtre, les voix des personnages d'une série policière américaine se confondent avec le froufrou des feuilles des arbres qui se dodelinent élégamment.
Je suis embêté : toute cette féerie me perturbe. Je n'arrive pas à me concentrer...
Que dire ?
Je suis bien.