Vent de panique sur les bourses mondiales
Dans le sillon de Wall Street et de leurs homologues asiatiques, les places de marchés européennes ont cloturé en net repli.
Les regards des financiers du monde entier sont braqués sur l’Europe et sa zone Euro. Les annonces successives des plans d’austérité de la Grèce, du Portugal, de l’Espagne et du Royaume-Uni ont fini de convaincre les plus optimistes.
A la clôture, le CAC 40 perdait près de 3%, l’Euro Stoxx 2.58%. Le Nikkei, qui a précédé l’ouverture européenne, a clôt à-3% et le Dow Jones perd actuellement 2%.
L’Euro comme révélateur
La monnaie unique continue sa lente mais régulière chute face au dollar. Le contexte aidant, l’Euro s’ajuste continuellement à la baisse. Ce soir il atteint les 1.22 dollar.
Si certains économistes se félicitent de ce réajustement face au dollar, permettant à la production européenne devenir un peu plus compétitive au niveau des exportation, il en est tout autres pour d’autres secteurs d’activité.
Des efforts vains ?
Les annonces fortes faites conjointement par la BCE, le FMI et la Commission Européenne pour rassurer les investisseurs résonnent de plus en plus comme un coup d’épée dans l’eau. Malgré les sommes astronomiques garanties par l’UE, l’inquiétude semble avoir repris le dessus dans le microcosme financier.
Après la Grèce, c’est désormais l’Espagne qui inquiète. L’épisode de la mise sous tutelle de la Cajasur, une caisse d’épargne du sud de l’Espagne, a ravivé les craintes d’une rechute voire d’une faillite en cascade.