Mine de rien, la sixième saison de Desperate Housewives a suivi son petit bonhomme de chemin. Pas de grands rebondissements pour cette série ABC qui suit maintenant une certaine routine et cette saison ne fait qu’enfoncer toujours un peu plus le clou. [demi-spoiler inside]
La saison avait commencé avec le mariage mystère du plombier avec … Susan et la grossesse de … Lynette ! Deux intrigues qui font bien passer le message comme quoi la série réutilise toujours les mêmes ficelles. Elle sont même tellement éculées que l’on ne se rappelle finalement pas vraiment ce qu’il s’est passé cette saison. A part une Bree qui s’est encanaillée avant de retomber dans les bras de son mari en fauteuil roulant, une Katherine Mayfair qui s’est aussi laissée tenter par strip-teaseuse (notre so-lovely Julie Benz de Dexter !) ramenée par Susan, pas grand chose à se mettre sous la dent.
Ah si, il y a quand même le mystère de la saison. Un mystère évidemment lié à l’apparition d’une nouvelle famille au lourd passé (les Bolen) et à l’agression de Julie Mayer. Les deux histoires sont-elle liées ? On se rend rapidement compte que pas vraiment alors qu’elles pourraient impliquer presque tous les personnages. Toutefois, ces mystères sont mieux amenés et moins prévisibles que la saison précédente. Peut-être est-ce lié à la personnalité de feu de Drea DeMatteo ou à un épisode particulièrement réussi sur la psychologie du meurtrier.
Bref, rien de neuf chez les Desperate Housewives. Non pas que la série reste plaisante à suivre pour décompresser, mais l’effet de la nouveauté d’il y a 6 ans est bien passé et il serait temps que la chaine se rende compte qu’il n’y a plus grand chose à raconter avec ces héroïnes et de toute façon, rien ne pourra y remédier puisque c’est le concept même de ce soap qui est aujourd’hui la raison de ce manque de fouet.