Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 10,28-31.

Publié le 20 mai 2009 par Adomby

Evangile de Jיsus-Christ selon saint Marc 10,28-31.

 

Partageons l'Evangile du jour

 

ֹvangile de Jיsus-Christ selon saint Marc 10,28-31.
Pierre se mit א dire א Jיsus : « Voilא que nous avons tout quittי pour te suivre. »
Jיsus dיclara : « Amen, je vous le dis : personne n'aura quittי, א cause de moi et de l'ֹvangile, une maison, des frטres, des soeurs, une mטre, un pטre, des enfants ou une terre,
sans qu'il reחoive, en ce temps dיjא, le centuple : maisons, frטres, soeurs, mטres, enfants et terres, avec des persיcutions, et, dans le monde א venir, la vie יternelle.
Beaucoup de premiers seront derniers, et les derniers seront les premiers. »
Parole du Seigneur Tout puissant!

Commentaire du jour:

« Nous avons tout quittי pour te suivre »

      Nous ne sommes pas appelיs une fois seulement, mais bien des fois; tout le long de notre vie, Christ nous appelle. Il nous a appelיs d'abord par le baptךme, mais plus tard aussi ; que nous obיissions ou non א sa voix, il nous appelle encore en sa misיricorde. Si nous manquons א nos promesses baptismales, il nous appelle א nous repentir. Si nous nous efforחons de rיpondre א notre vocation, il nous appelle toujours plus avant, de grגce en grגce, de saintetי en saintetי, tant que la vie nous est laissיe pour cela.
      Abraham a יtי appelי א quitter sa maison et son pays (Gn 12,1), Pierre ses filets (Mt 4,18), Matthieu son emploi (Mt 9,9), Elisיe sa ferme (1R 19,19), Nathanaכl sa retraite (Jn 1,47). Sans cesse, tous nous sommes appelיs, d'une chose א l'autre, toujours plus loin, n'ayant pas de lieu de repos, mais montant vers notre repos יternel, et n'obיissant א un appel intיrieur que pour ךtre prךts א en entendre un autre.
      Christ nous appelle sans cesse, pour nous justifier sans cesse ; sans cesse, de plus en plus, il veut nous sanctifier et nous glorifier. Nous devons le comprendre, mais nous sommes lents א nous rendre compte de cette grande vיritי, que Christ marche en quelque sorte parmi nous, et que de sa main, de ses yeux, de sa voix, il nous fait signe de le suivre. Nous ne saisissons pas que son appel est quelque chose qui a lieu en ce moment mךme. Nous pensons qu'elle a eu lieu au temps des apפtres ; mais nous n'y croyons pas, nous ne l'attendons pas vraiment pour nous-mךmes.