Il a ainsi déclaré que sa position vis-à-vis des Farc serait identique, voire plus dure plus dure que celle d’Uribe, qu’il ne serait pas question d’accord humanitaire et qu’il en finirait en trois mois avec guérilla. D’ailleurs a-t-il ajouté par la suite, il n’existe selon lui pas de guérilla en Colombie mais « des groupes armés sans idéologie ». En ce qui concerne ses convictions religieuses, il a également réaffirmé qu’il croyait en Dieu, et que s’il n’allait pas à la messe tous les dimanches il n’en était pas pour autant athée. « Je suis catholique, j’ai été enfant de choeur et suis presque prêtre » s’est-il défendu en référence à sa collaboration avec l’Eglise.
Suite à sa baisse dans les sondages, s’agit-il d’une vulgaire stratégie électoraliste pour conquérir plus de votes uribistes dans un pays où l’actuel président reste très populaire et très apprécié pour sa fermeté à l’égard de la guérilla et majoritairement attaché à la religion catholique ? Ou bien, comme l’analysait l’éditorialiste Mauricio Vargas, assistera-ton réellement à une lutte entre deux candidats de droite ? Comme le croit sans doute à juste titre une partie de la gauche plus ou moins radicale, entre Antanas Mockus et Juan Manuel Santos, c’est surtout le style qui change plus que les idées.