Après “l’espace public”, place aux “espaces publics”. Aristote disait déjà qu’il était du devoir des autorités “de diviser le territoire d’un état en deux parties, l’une étant du domaine commun, l’autre attribuée aux particuliers”. Ces espaces publics, ce sont d’abord les rues, puis viennent les places et autres esplanades.
Suit un détour au japon, puis dans le monde arabe dans lesquels les espaces publics sont, à l’origine, simplement tous ceux qui ne sont pas privés, rares et lieux de tous les dangers.
On apprend dans l’ouvrage de T. Paquot que les trottoirs sont une invention française, le premier étant créé en 1781, rue de l’Odéon à Paris, “servant à protéger les passants qui se rendent au spectacle de la circulation hippomobile”. Un mémoire de 1804 conseille de les généraliser au motif qu’ils “sont les chemins des habitants des villes pour toutes les communications sociales et les besoins du commerce”. Et cette phrase: “La fin du trottoir indique la fin de la ville, l’entrée dans les faubourgs, la banlieue…”.
Peu à peu une littérature et des études s’intéressent aux espaces publics, à la rue au premier chef et à ses évolutions.
L’espace public devient le lieu de “l’extimité”, “la garantie de se frotter à autrui sans brader son intimité”, puis “lieux urbains” sur lesquels planchent les urbanistes
La conclusion s’ouvre sur le cyber-espace…
Un riche petit ouvrage, économique et qui rend intelligent par les réflexions qu’il suscite.
- “La très mauvaise gestion des milliards du lundi de Pentecôte”. Le Monde.
- Retraites: “Emmanuel Todd : « Le débat n’a aucun sens »”. Le Progrès.
- “L’équilibre des finances publiques implique la fin de la finance”. Marianne.
- “L’actualité de la crise: combustions lentes”. Blog de P. Jorion.