Acapulco, la cité des fêtes et de la douceur de vivre latine des fifties, renoue avec son passé jetset par une série de réalisations spectaculaires dont cet hôtel, furieusement assumé années 50, merveilleusement restauré dans une justesse de ton, ni gadget ni tape à l’œil et qui nous projette dans l’âge d’or au son d’Alex Twin, dans un restaurant grand air dont la carte est l’œuvre du chefKeisuke Harada (l’hamburger au bœuf de Kobé a bien mérité son massage).
La vue paisible qui se prête au mouillage donne sur la Isla Roquetta, la « belle partie » d’Acapulco. On s'installe en villégiature dans ce genre d’établissement lorsque le personnel est en congé (ce qui arrive bien rarement au Mexique) ou pour être proche des mondanités de son cercle d’amis, dans le cas où l’on a eu le malheur d’acheter une propriété du mauvais côté de la baie… pas toujours facile de concilier l’investissement foncier avec les plaisirs de la bonne société… no comment.
Dans un tout autre style, délicieusement suranné mais bien entretenu, l’hôtel Los Flamingos reste un spot rigolo sur le Pacifique juché à 80 mètres la falaise, habité par le spectre de Johnny Weissmuller, le tarzan dont ne se souviennent que ceux qui ont connu FR3, et dont les hauts parleurs nous rappellent régulièrement les exploits gutturaux… hélas positionné plus populaire mais tellement hors temps qu’il mérite votre visite, principalement le jeudi pour le Pozole, qui continue de réunir la jetset de la Quebrada jusqu’à Caleta.