L'aménagement des mers et océans : une "nouvelle frontière" à dépasser dans un monde post-pétrole.
Comment résoudre la crise croissante du secteur de la pêche?
Il est courant de considérer le métier de pêcheur comme un métier maudit et condamné par la disparition du poisson. On voit mal comment maintenir une activité économique aussi peu rentable. Elle ne survit en effet que par la grâce des aides publiques.
Le poisson est de plus en plus rare et il faut aller le chercher de plus en plus loin. L'activité est dans une impasse inquiétante.
Les solutions sont à chercher dans une double dynamique:
-utiliser les pêcheurs comme des aménageurs des espaces maritimes au service de la production énergétique
-aménager ces espaces maritimes comme des zones de pêche et d'élevage durable.
Le développement à venir des éoliennes flottantes, de l'utilisation de l'énergie des vagues et des courants nécessitera l'entretien de ces installations. Pourquoi ne pas confier ces missions à des pêcheurs reconvertis?
Dans les zones confiées à ces pêcheurs d'un nouveau genre, ceux-ci pourront aussi développer de nouvelles formes de pêche et de préservation : installation de récits artificiels, zones de réserve, pêche sous forme de casiers ou de filets traditionnels.
L'installation de ces aménagements aura aussi l'avantage d'empêcher dans ces zones la continuation de méthodes de pêche prédatrices aux conséquences durablement néfastes (chalutage, filets dérivants).
Comment financer ces reconversions ? Par des contributions incitatives dédiées à cette évolution:
Faut-il vraiment choisir entre le thon rouge et les pêcheurs?