Ce dimanche marque malheureusement la fin de cette édition 2010 d’Europavox. C’est avec une certaine émotion, que nous nous rendions pour la dernière fois sur ce village cosmopolite éphémère, où la langue officielle est celle de la musique, de la joie et de la fête.
Encore une fois, et pour finir en beauté, c’est sous un soleil de plomb, que les premières activités débutèrent dès midi. Les festivités dominicales commencèrent avec l’Europakids. Un public trans-générationnel était venu en masse pour écouter le concert de The Nino’s chantent Nino Ferrer. Des jeux et des ateliers artistiques étaient proposés à toute personne venue profiter du beau temps place du 1er mai. Une initiative de l’équipe de l’AFEV (Association de la Fondation Étudiante pour la Ville). L’ambiance paisible autour de pique-niques improvisés, allait bientôt s’embraser avec le début d’une suite de onze concerts, toujours organisés dans les trois différentes salles.
Entre deux concerts, nous n’aurions rater sous aucun prétexte, les dernières heures de la scène temporaire du « The Sex Room sessions » à Europavox, pour y écouter notamment The Glums, encore un groupe Clermontois au talent certain, qui devrait faire parler de lui très prochainement. Avec un son pop édulcoré, ce concert acoustique fut un réel moment de bonheur, avec un style 60′s directement dans la lignée de groupe comme les légendaires Kinks.
Continuant notre périple, nous nous retrouvâmes dans la Coopérative de mai, pour y écouter le groupe 100% féminin, les Plastiscines. Un des groupes phares de la Nouvelle scène rock française, le quatuor assurent une prestation scénique des plus rocks. L’énergie incroyable qu’elles insufflent, ne mit pas longtemps à se propager à une salle pleine craquer. On comprend mieux comment ce groupe a su amener un vent de fraicheur à la scène musicale française. Un très bon concert, qui ne devait être qu’une mise en bouche, mais qui au final, fut encore une très bonne surprise pour ce festival déjà riche en la matière!
Mais ce début de soirée fut marqué par une phrase que beaucoup avaient à la bouche… « Est-il bien là ? ». Lui, c’est l’ancien leader des Libertines puis des Babyshambles, Peter Doherty. Tristement célèbre pour beaucoup, par ces apparitions répétés dans les pages des tabloïds, l’artiste anglais venait présenter son premier album solo Grace/Wastelands, qui est déjà un très grand succès. Son album est une merveille pop, tout en sobriété et pourvu de moments véritablement magiques. Toujours coiffé d’un chapeau noir, l’artiste entre seul sur scène, acclamé par un public complètement acquis à sa cause. A ses cotés, deux éléments incontournables de la rock star, sa Gibson et sa bouteille de vin (d’Auvergne ? ), le concert pouvait enfin commencer ! Au premier rang, était présent une troupe de midinettes, applaudissant avec autant d’entrain les fins de chansons, que les fins de verres… Un public expérimenté donc, qui aura surement apprécié Can’t Stand Me Now, reprise des Libertines ou encore sa dernière chanson, Last of the english roses, purs instants de poésie. Ils auront surement moins apprécié les quelques moments poussifs, ou les longueurs qui ont marqués ce concert. Mais qu’importe, il était là, et pour la plupart, n’était ce pas le plus important ?
Malheureusement, le festival touchait à sa fin… Triste mais déjà impatient d’être à l’année prochaine, on se consolera en repensant à tous les excellents moments qui ont construit cette merveilleuse édition, qui ne comporta aucune fausse note. Longue vie à Europavox et à l’année prochaine !
Votre dévoué serviteur
http://www.myspace.com/theglums
http://www.myspace.com/plastiscine
http://www.myspace.com/gracewastelands