Le Festival Geek : encourageant mais doit trouver ses marques

Par Eguillot

Le premier Festival Geek s'est donc déroulé dans la joie et la bonne humeur les 22 et 23 mai 2010 à côté d'Orléans, à la Chapelle Saint Mesmin. Il aurait sans doute mérité de rencontrer un plus large public, les animations s'y avérant de qualité, de même que les costumes des participants, animateurs et autre "cosplayers", exotiques et variés.

Il n'est jamais facile de créer une manifestation qui satisfasse tout le monde du premier coup. Néanmoins, quand on est petit éditeur ou auteur autoédité, on espère pouvoir rentrer dans ses frais lorsque l'on participe à un festival, ou à tout le moins pouvoir bénéficier de retombées médiatiques, ne serait-ce que régionales ou locales. Pour ce dernier point, il faut bien reconnaître que si les médias locaux se sont déplacés pour aller voir les geeks, ils se sont fait plus que discrets, en tout cas aux alentours de mon stand...

Un peu d'épicerie

Etablissons maintenant une petite liste des dépenses :

- frais de péage : 20 € (à partir de la région parisienne)

- frais de stand : 20 €

- frais d'hotel : 29 € (il était possible d'amener sa tente et d'y loger, mais tout le monde n'est pas équipé pour ou n'a pas envie de faire du camping)

- frais de bouche : 10 € (réduits au minimum)

Total : 79 €, sans même compter l'essence ou le talbard puisqu'il fallait venir costumé.

Cela reste un investissement abordable à condition que les lecteurs/acheteurs soient suffisamment nombreux, ce qui n'était pas le cas pour moi, ni pour plusieurs autres participants. Sachant que l'entrée était à 4 € pour le public, on comprend qu'il y a là un problème de positionnement du festival : soit on ne fait pas payer le public en espérant qu'il viendra plus nombreux, soit on ne fait pas payer les exposants (ce fut le choix, par exemple, du festival Elfic à Châtenay-Malabry, qui par dessus le marché, offrait les trois repas en deux jours aux exposants !). Il faut savoir que pour des organisateurs de festival, il y a toujours moyen de revenir sur ses frais, notamment grâce à la buvette et à la sandwicherie.

Personnellement, je conseillerais une gratuité de l'entrée au public, ce qui permettrait à ce dernier d'arriver l'esprit plus libre, sans avoir l'impression qu'on va lui tarifer la moindre bouffée d'air frais (ou chaud, d'ailleurs)...

Mais passons maintenant à quelques chose de plus réjouissant, à savoir les photos de l'événement.

Mon modeste stand...

Les exposants s'installent...

Il aura fallu attendre plusieurs heures avant que les premiers visiteurs ne se présentent.

La rayonnante Nathalie Dau, des Editions Argemmios.

A l'intérieur du bâtiment principal, il y avait un peu plus d'affluence.

Qui se cache derrière cette capuche ?

L'ami Brucero, dessinateur de talent dont le stand n'aura pas désempli.

Les costumes étaient bel et bien au rendez-vous, pour le plaisir des yeux !

Les participants pouvaient aller se défier dans l'arène, et ne s'en privaient pas !

Epées, mais aussi haches, ce fut un plaisir de découvrir différents styles de combat.

OUUUCHHHH !

Nathalie elle-même y aura mis "la main à la pâte".

Vas-y, Nathalie !

Le maître d'armes dispense ses conseils...

... et tout se termine en musique et en danses. Sympa !